Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

vendredi 7 octobre 2016

L'éteau

Beau texte à méditer dans ce blog:
Que dire ? Le problème est que les Bijoux de la Kardashian FONT le buzz. Alors que tout le monde devrait s'en foutre de sa camelote de merde et tourner le regard vers les vrais drames. Oui, le fric aujourd’hui a une sale gueule à claques. Au moins dans les temps passés, par moment, la richesse avait du style. Le Roi Louis 2 de Bavière a été un excentrique détraqué quand il a construit son château de Neuschwanstein. Mais bon, avec les touristes que ça attire depuis, il rend au moins la richesse au peuple bavarois. Alors on ne rouspète pas ou plus. On peut le voir comme un artiste. Mais aujourd'hui, la vulgarité est en effet à la mode. Les pauvres ne crèvent plus à côté des calèches élégantes lme visage trempé dans les crottins des carrossiers, mais à côté des bagnoles 4x4 d'asociaux grossiers et incultes. C'est comme ce qui se passe en Pouilles maintenant: Un investisseur riche du nom de Briatore, avait dit: "Les riches ne veulent pas d'olivers, ni de nature ou de culture. Ils veulent des SPAS de Luxe et des yachts, il faut donc construire ça en Apulie. " Depuis des semaines on s'indigne à cause de ces mots en Pouilles. AU MOINS on s'indigne... Il a pourtant raison Briatore, avec son évaluation de ce qui est au goût de sa clientèle. Malheureusement. Le problème est que, il n'y a pas que les riches qui ont des goûts vulgaires. Nombre d'eux ont le sou justement, parce que les gens "moyens", voire les pauvres, raffolent de la vulgarité. Une Kim Kardashian a des bijoux qu'on peut lui voler, parce que ce qu'elle fait, plaît aux masses. Fini le temps quand que les auteurs de BD pouvaient vivre et nourrir une petite famille avec la création d'un album par an, publié dans Spirou ou Tintin, puis en livre cartonné. Aujourd'hui ils vivent dans la précarité absolue et nombre d'entre eux sortent même de La Maison des Artistes, en d'autres mots, pètent leur retraite, parce que les cotisations dépassent 3 fois les revenus. C'est aussi parce que le temps passé devant les émissions de télé-réalité est jugé mieux investi que celui qu'on passerait à lire un album. Je me juge heureuse que je puis faire la résistance avec vous, vous qui êtes lecteurs de Riverboat ou d'un autre de mes livres. Vous qui préférez passer votre demi-heure de détente avec John, Aldo et Mallie au lieu d'une connasse à la télé. Vous qui savez rêver.




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