Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

mardi 31 juillet 2018

Jours dix et onze. Ruée vers le but


L'étape suivante nous mena jusqu'à Maconcourt. Déformée par la politique que je suis, je lisais toujours « Macroncourt »

Une chaleur pesante


La journée avait été, me semblait-il encore plus chaude que les les précédentes. A Maconcourt nous trouvions très vite notre lieu de bivouac. Un gentil couple nous permit de camper sur leur terrain.

Le lendemain, je me levais le plus tôt possible pour profiter le plus possible de la fraîcheur matinale qui ne durera pas. Je surveillais gamin de près. Heureusement que que les plaies de frottement e s'aggravaient pas. Mais il est clair qu'elles n'allaient pas guérir non plus, tant qu'on était en route. Mais bon, on sera bientôt à Domrémy. Encore Une nuit et après ce sera l’étape finale.



Le soleil tapait impitoyablement. L'air même était devenu si chaud qu'on avait l'impression d'inhaler un lance-flammes.



Vers midi, nous arrivions à Attégnyville. Là , nous trouvions notre camp du soir sur une magnifique ferme laitière. Il y a avait aussi un élevage de poules pondeuses. Les Vaches passent à la traite deux fois par jour, le matin et l'après-midi. Quand elles devaient rentrer de leur pré elles remarquèrent évidement ma tente et Gamin. Des regards de bovins surpris. Deux s'arrêtaient même pour nous contempler, arrêtant ainsi la file en marche. C'est toujours la même chose ! Les bouchons de circulations causées par ceux qui bloquent la routent parce que, esclaves de leur curiosité indécente, ils zieutent le site d'un accident ou autre « attraction ».

Circulez ! Il n'y a rien à voir. 


lundi 30 juillet 2018

Jour Neuf. Le repos

Je passais la journée de repos à dessiner soit sur la terrasse, soit à l'intérieur si le vent était trop fort. Gamin sur son pré s'y plaisait bien. Quand nous sommes en voyage, il a souvent peu l'occasion de se balader librement. Au bivouac il doit être attaché à sa corde et le jour marcher avec son le licol de travail. Donc ces rares occasions où il peut retrouver un peu de liberté sont précieux.

Dessiner et observer Gamin

Vers le soir, un homme vint frapper à la porte de la terrasse.Je me précipitais vers lui, prête à défendre la demeure dont on m'avait confié la garde.
Ce fut un livreur : « C'est bien une entreprise ici ? » me demanda-t-il.
« Je ne sais pas vraiment » répondis-je.

Le livreur s'en alla. Peu après, les maîtres des Lieux revenaient. En effet, le livreur avait bien frappé à la bonne adresse. Serge avait commandé un tracteur. Le livreur réapparut et  la machine aricole fut remise à son nouveau propriétaire.
« vous restez bien pour manger avec nous ce soir » demanda Serge au livreur qui lui, était visiblement surpris par l'offre.
Un peu plus tard, nous nous retrouvions à 4 autour de la table à déguster un un magnifique BBQ. Gentillesse et générosité en cette soirée d'été chaude, des moments inoubliables.

Miam !


Oui, la chaleur...L'avancée jusqu'à mon but, Domrémy allait être difficile sous cette canicule. Et encore plus – le retours. Moins motivée que sur l'aller il va falloir entamer les sentiers pour rentrer, dans un paysage aride et brûlé par le soleil.

C'est pour cela qu'à la veille,  j'avais demandé à Serge si il pouvait m'aider à trouver un transport qui nous rapatriait une fois que nous serions arrivés à Domrémy, Gamin et moi.
« Je vous propose un deal » me dit il « Je vais vous rapatrier avec mon camion et vous nous faites un dessin de notre cheval, Diva, qui se trouve actuellement chez le vétérinaire. »
Adjugé ! La belle providence avait encore joué. Gamin et moi devrions donc juste tenir jusq'au pays de Jeanne d'Arc. Et ensuite, ce sera le retour à la maison en van.
La journée éteint ses feux.



dimanche 29 juillet 2018

Jour huit - Les grands espaces

Nous quittions Offroicourt. Gamin avait bon pied et avançait bien. Il semblait s’être  bien reposé. Les sentiers devant  nous étaient magnifiques. Enfin une journée sans mauvaises surprises, sans cul de sacs  ni chemin qui se terminent dans les ronces. Nous pouvions progresser très aisément.


De plus en plus, le plus, le paysage devint vaste et ouvert. Des champs qui se perdaient à l'horizon, des vergers dont les arbres portaient lourd avec la récolte à  venir. De l'herbe sèche et brûlée, des sentiers poussiéreux. J'avais parfois l'impression de me retrouver en Toscane. Avec juste des Mirabelliers à la place des oliviers.
Et tout comme en Toscane, la marche matinale était très agréable, mais cela devenait vite insupportable vers midi. La chaleur alourdit les pas et rendait la respiration difficile. Les sens commençaient à vaciller. Les gorgées d'eau chaude de la gourde n'aidaient plus. 



Enfin nous arrivâmes à Dombasle-en-Xaintois. Un petit village composées de maisons très anciennes.
Des habitants m'offraient de camper sur leur verger, situé à 500 mètres à la sortie du village. "Il ya une vieille caravane stationnée là haut, vous pouvez dormir dedans, si vous voulez". ah, je n'aurai donc pas à monter la tente. parfait!

Le verger était clôturé et outre ladite caravane abritait deux chevaux du type Fjord. L'un d'eux montrait un syndrome du Headshaking avancé et sévère. Les symptômes étaient sans doute renforcées par la chaleur et la clarté.
J'attachais Gamin sur l'autre bout de terrain non clôturé et je m'installais dans la caravane. Un peu plus tard je redescendis au village pour apporter ma tablette et mon portable à mes hôtes, afin qu'ils mettent les appareil à la recharge, comme ils me l'avaient aimablement proposées.
je retournais vers le terrain, toujours en passant à côté du pauvre cheval qui balançait, comme une machine sa tête de haut en bas, sans interruption aucune.
Une heure plus tard, je redescendais au village pour récupérer mes appareils. A mon retour, une voiture s'arrêta. Le couple à bord se présentaient comme étant les propriétaires du beau domaine qui se trouvait entre mon verger hôte et le village. "Vous pouvez mettre vote âne sur notre parc, clôturé, en liberté, me proposèrent-ils.


Alors là, ce n'étais pas de refus ! Là où Gamin était maintenant, l'herbe n'était pas abondante. Donc, hop on déménage ! Non seulement Gamin avait maintenant nettement plus d'herbe, il reçut aussi des granulés et de l'orge mouillée.

On me proposa aussi de déménager sur leur terrain. Et même d'y rester la journée suivante. C'est vrai après tout qu'il était de temps de faire la journée de repos (au moins chaque 6ième jour)  Les propriétaires, Serge et sabine devaient partir et ne reviendraient que le lendemain soir. "On mangera alors ensemble", me dirent ils. Et "Bon, écoutez, vous pouvez loger dans notre maison pendant ce temps. Vous pourrez vous détendre et avez le feu vert pour vous servir dans le frigo."
J'en restais bouche bée. la caravane avait déjà été un luxe, mais elle s'était transformée en moins d'une heure en séjour 5 étoiles.




vendredi 27 juillet 2018

Jour sept grève et stop

Jour sept grève et stop

Nous quittâmes Rozerotte avec en prime une belle couverture que nous avait offert notre hôte. Fini les nuits grelottantes.
 Les chemins qui nous attendaient étaient maginifiques. Que des sentiers de terre à travers d’immenses champs. Voici la Lorraine comme l’avais découverte jadis en 1984  et comme je l’avais conservée dans mon coeur. Même plus tard, pendant mes années en Allemagne, je faisais dérouler mes BD en Lorraine, dans ce paysage là.
Le traverser maintenant en compagnie de  on âne, renouait un peu avec ces années de rêverie autour de “ Terre Lorraine”

Nous arrivâmes à Offroicourt. Au coeur du village je m’arrêtais pour étudier le GPS. Le but du jour ayant été Dombasle en Xaintois.

Et du coup – Gamin se coucha. paf. Sans préavis. Avec tout la charge. Le voilà sur le sol, les pattes retirées sous le ventre.

Bon, pas de panique! La première chose à faire était bien entendu, de le décharger, tout de suite. Une fous liberé des bagages, Gamin se releva.
Il était  plus question de continuer pour aujourd’hui. Il nous fallait trouver un lieu pour camper.
Tout d’abord, on nous indiqua un terrain un peu plus ,lon, à la sortie du village. Mais peu après, une dame s’arêta et  m’offrit son hospitalité. Nous installions Gamin sur le terrain derrière la maison et je pus dirmir dans une des chambrs des la Maison. Je passais une magnifique soirée avec  mon  hôtesse, nous avions un échange très amical qui m’aporta beaucoup. Je fis aussi la connaissance de son fils, artiste peintre très talentueux qui réalise de superbes toiles sur son thème, la guerre de 14-18. Comme le savent nombre de mes lecteurs, c’est un thěme qui m’a ait marqué, moi aussi.
Gamin reprit vite des forces. Très vite, les signes d’épuisement disparurent et il était clair que nous pouvions reprendre la route le jour suivant.



lundi 23 juillet 2018

Jour sept - Rozerotte

Jour 7

La journée commence avec un autre chemin qui n’existe plus. «  ben, c’est ce rond point qu’ils ont constrtuit » me dit une habitante qui me remplit mes gourdes. « c’est une grosse merde ce truc. Car comme ils ont supprimé le chemin qui passait derrière l’eglise, tous les tracteurs doivent faire des détours et passent devant notre nez »

Je n’ai donc guère le choix. Gamin et moi devons faire demi tour et comme très souvent, au lieu des beaux sentiers prévus par notre itiniéraire crée avec les cartes, nous nous retrouvons sur une départementale, assourdis par le vracarme des voitures et 40 tonnes qui dévalent à notre gauche.

Outre que le bruit et la pollution, ce qui me tracasse est que le goudron use les sabots de Gamin. Comme je disais, il avait été prévu de le ferrer avant le départ, mais vu qu' il manquait de la corne au sabot antérieur droit, ce ne fut pas possible d’y mettre les clous.
J’essaiais de diriger Gamin sur le bord herbeux de la route, mais tenace, il revint sur le goudron. Têtu comme une mule.

Enfin, nous pouvions quitter la départementale pour bifurquer sur un sentier qui nous mena en amont, dans la forêt.
 Un orage s’annonça. Il fallait couvrir les bagages et revêtir l’impérmeable.  Une fois sortis des bois, nous nous retrouvions sur les hauteurs d'une colline qui surplomba un vaste paysage vallonné. Avec tout au fond : Rozerotte. Comme le temps se gâtait vraiment, je décidaus d'y chercher notre camp. Les premiers essais et coup d'oeils n'étaient pas très prometteurs. Le village est charmant mais déjà trop urbain.

Je fermais les yeux et pensais fortement à Aldo. Il m'avait toujours guidé sur le pèlerinage italien, lui! Nous avancions ainsi vers la sortie du village. Je m'aprêtais à quitter Rozerotte. Tant pis, on tiendra bon et on essaye dans le patelin suivant. Ou on campe carrément en rase campagne. C'est alors que je vis une maison avec, sur la fassade, l'image d'une chouette.
La chouette et le symbole qui nous lie, Aldo et moi. Là où elle se manifeste, Aldo n'est pas loin pour me dire quelque chose. Je pris donc la décision d'aller demander à cette porte.
Ce fut tout de suite oui. Et ainsi, Gamin et moi campions sur le terrain du maire de Rozerotte. En bonus, il y avait une douche et un bon souper. Un accueil chaleureux et convivial. Que du bonheur!






dimanche 22 juillet 2018

Jours trois, quatre, cinq et six

Réseau faible ou inexistant, fatigue – les raisons pour ne pas encore avoir mis à jour le blog sont sont nombreuses. Mais je travaille pourtant assidument sur les ilustrations pour le livret papier où, de toute manière, vous trouverez un récit plus détaillé. Ce blog n’étant qu’un résumé assez rudimentaire.

Comencons donc sans traîner avec jour 3. Ce fut une journée de repos que nous passions au camping du lac de Bouzey. Un jour pour se baigner au lac et pour dessiner. La météo changeante rendait le tout un peu aléatoire. Je pus tout de même aller nager. Pour Gamin, ces mini vacances avaient un aspect assez austère. Partout sur le site l’herbe était courte et sèche. Le pauvre ne trouva que peu de nourriture. Un problème qui resterait d’ailleurs d’actualité, aussi sur la suite du voyage.



Le soir, une troupe d’artistes musiciens préparait le spectacle qu’ils allaient donner : Le piano sur le lac. Il sagit en effet d’un véritable piano monté sur un radeau. A bord, une chanteuse et un autre musicien donnaient un concert flottant. Les spectateurs, installés sur la plage assistaient à une magnifique présentation. “Le Piano sur le lac” fait le tour des lacs et le spectacle  vaut vraiment le coup.



Jour 4 
En route pour Ghorey. Encore une journée avec un but fixe : un Gamping. Non,   ce n’est pas typo. C’est bien Gamping. Néologisme unissant les mots camping et Garden. C’est le camping chez l’habitant – en somme, ce que je fais presque toujours, mais ce coup ci avec réservation par avance. 
Au début nous nous baladons encore une fois le long du canal des Vosges. Ses eaux tranquiles nous accompagnent, alors que nous marchons sous la  chaleur estivale. Bientôt, nous entrerons en forêt. Enfin, un peu d’ombre. Oui, mais…ce sont aussi les sentiers forestiers qui sont le plus sujets à l’abandon et à l’inexistance. Que dire: belote. Le joli sentier IGN n’existe pas ou plus. Je fais demi tour et j’essaie un autre sentier de contournement que m’indique le GPS. Ça va pendant un moment, mais ça finit également dans les orties. Comme un chemin plus large n’est pas loin – selon le GPS toujours – je prends la décison de plonger dans les ronces, les aplatissant à violent coups de bâton de marche. La prochaine fois, j’emmenerai une machette, promis, parce que cette situation là, elle arrive pratiquement toujours. Un grand classique.



Nous sortons de la merde roncière et en effet, à partir de maintenant c’est un beau chemin jusqu’à Ghorey. 
La soirée en Gamping se passe très  bien. Notre hôte est attentif et gentil. Gamping : une formule à retenir. 

Jour 5

En sortant du terrain Gamping, Gamin traîne. Bon, au départ, il lui faut toujours un peu de temps pour se dérouiller. Donc on démarre doucement. Mais là, ça persiste. Je vérifie donc son chargement, son harnais et – aille !  Deux plaies au niveau de la sangle ventrière de devant. 
Les plaies de frottement sont un grand fléau dans la randonnée équestre. Gamin n’avait pas fait de plaies de sangle sur tout le trajet du pèlerinage Aldo  Moro, mais là, depuis le retour, il en fait pratiquement à chaque voyage qui dure plus de 2 jours.
Je désinfecte les plaies et je coince des mouchoirs sous la sangle. Ça ne suffira pas. Il faudra trouver une pharmacie pour se procurer de vraies compresses. 
Lors d’une pause, nous faisons la rencontre d’un jeune homme qui me propose d’aller chercher des compresses chez lui et ensuite me rattraper sur cette route même où il me les remettrait. C’est très gentil et très bienvenu.

Nous continuons donc la marche sur cette petite route champêtre. Une voiture nous double. Le mec au volant me regarde avec un air qui ne me dit rien qui vaille. Un peu plus loin, en forêt, après un lèger tournant, je vois la même voiture garée au bord des buissons. Le conducteur est sorti et s’est enfoncé dans la brousse. Je sais tout de suite que là, quelque chose est louche. Mais bon. Continuons notre marche come si de rien n’était. Nous nous approchons et voilà que le gars sort des buissons, fait des pas vers moi, ouvre son pantalon et – bon.  J’ai une vue que je n’ai pas sollicitée.

On m’expliquera à l’occasion ce que ce comportement débile peut apporter à celui qui s’abaisse à ça. Je passe et voilà. Un peu plus loin, je rencontre à  nouveau le jeune homme il m’apporte des compresses et des serviettes, de quoi à panser et à rembourrer l’espace entre Gamin et la sangle. Il m’apporte aussi de l’eau et des fruits frais.
Gamin  avance mieux maintenant. C’est sur un champ entre les Ableuvettes et Adompt que nous plantons la tente et passons la soirée.

lundi 16 juillet 2018

Jour deux

Jour deux

Après une nuit orageuse à l’auberge des 7 pêcheurs, nous avions repris le chemin du canal pour nous diriger vers Thiélouze. Ce patelin a une étrange histoire pour  moi : Chaque fois que je me rendais à Epinal en voiture, je vis le panneau  indiquant la route qui mène à ce lieu. Le nom seul excercait une certajne fascination sur moi, allez savoir pourquoi. Ce fut au point que dans RIverboat, je décidais d’apeller une petite ville Thiélouze. Thiélouze dans Riverboat est un lieu dans la  montagne, au bord du fleuve Fiume Eterno, fleuve pourvu de nombreuses écluses. Thiélouze, la vraie, est également au bord d’un Cours d’eau, le canal des  Vosges et il y a également plein d’écluses. Petite synchronité que j’ai donc découvert aujourd’hui.
Gamin et moi avions juste fait un petit tour à Thiélouze. Puis nous continuâmes vers notre destination du jour : le lac de Bouzey et un des campings qui se trouvent à ses bords.
Ah, le bord de l’eau une baignade. Cela me manque tant. Heureusement que j’ai prévu deux jours de séjour. Ce seront de véritables  mini  vacances.

Jour un

Tonnerre de Brest! Ou plutôt de Harsault.
Après de jours, que dis- je, des semaines de chaleur et de sèchresse, voici enfin un orage avec un  on coup de pluie. Les jardins assoifés en sont contents, le mien aussi. Pour Gamin et moi cela signifie le départ sous la flotte. Mais comme on  dit : rien n’arrête le pèlerin. En descendant la rue, la flotte nous tombe dessus et après trois cent mètres, on s’arrête déjà, pour attendre sous les arbres que passe le pire.

La pluie nous Accompagne encore in bon bout de chemin, mais finalment, le ciel ferme ses écluses. Le soleil reapparaît.
Voilàs. La belle rando peut commencer. Rien de trpp grand aujourd’hui. Une ballade allègre pour entrer dans le rhytlme.  Nous longeons le Canal  des Vosges. A notre droite, les eaux douces et silencieuses du canal à notre gauche, derrière la bande fauchée une broussaille Regorgante de mûres. Je m’arrête à tous les coups pour aller en cueiller et déguster. Gamin en Profite pour brouter.  Baigné par le soleil et l’air chaud et doux, nous avancons ainsi, allègres et heureux.

Inévitablement, le souvenir du pèlerinags Aldo Moro est ravivé. Aux mûres du Latium.  Des instants qui renaissent, reviennent en beauté. Des instants que je partage à niuveau, avec les mêmes compagnons, Gamin – et du côté invisible – Aldo et JFK. Milles images naissent en moi, des idées de dessin et de BD. Nous vivons, Imaginons et créons des histoires simultanément.
Finalement, nous arrivons vers notre but du jour  : la ferme auberge des 7 pêcheurs.  Un abri dur dinc pour cette première journée, la tente, ce sera pour demain. L’établissement dispose d’un gîte pour randonneurs, avec douches et dortoir. Gamin est attaché sur un pré attenant oú il peut manger et se reposer.

Après avoir mangé à  mon tour, je me retire dans le gîte. “il y a un coq dans Le frigo, cela ne vous gêne pas, non?” me demande L’aubergiste. Ben non, pourquoi  cela devrait?
Plus tard, je jette un coup d’oeil dans le Frigo. Euh, ok. Un coq entier.  Je comprends que ça puisse déconcerter certains. Mais pas moi. Par contre, est-ce un signe en vue de la finale de la coupe du monde France Croatie? Je m’installe dans la cuisine, je dessine et j’écoute le deportage du match en direct dans l’appli radio de  on portable.
But. Et voilà. On a gagné. Les doigts dans le nez.

samedi 14 juillet 2018

Départ: Demain!

Quel WeekEnd! 14 Juillet, coupe du monde.
Et Gamin et moi dans tout ça: En plein préparatifs pour notre prochain voyage qui démarre demain. Un petit Tour dans les Vosges, avec deux stations à noter:

* Thiélouze: Ce village qui a donné le nom à Riverboat Nr. 7 - j'ai hâte de le découvrir.
* Domrémy-la-Pucelle. eh oui. On ne peut pas habiter en Lorraine et à la longue, ne pas visiter ce lieu légendaire. Dire bonjour à Jeanne d'Arc. On va voir comment elle va s'entendre avec John et Aldo. car oui, eux aussi seront toujours avec moi, rendus visibles par les crayons et le papier.

Je me réjouis énormément. Seul bémol: On n'est pas au top de la forme, gamin et moi. Mon genou me fait des misères et Gamin a un pied avec un trop peu de de corne ce qui a fait qu'il n'a pas pu être ferré. Faudra donc de nouveau aller pieds nus. Bon, on passer par des chemins moins durs, mais quand même . J'espère que ça tiendra.

En route j'essaierai de tenir à jour ce blog, mais c'est bien entendu toujours une question de réseau.