Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

lundi 27 juin 2016

SENTIER SAUVAGE

Il y a une année, exactement, je traversais encore la Ligurie avec Gamin. La grande Canicule arriva et je me souviens comment c'était dur : Non seulement pour trouver la place pour camper mais aussi pour trouver - sur cette place même une zone ombragée. Sous le soleil et dans la tente on était tout simplement cuit. Je fixais la couverture de survie avec des pinces à linge sur la tente, la face anti-chaleur vers l’extérieur. ça fonctionnait assez bien. Mais la couverture n'était pas assez grande et au bout de deux semaines d'usage intensif, partait en lambeaux.

Aujourd'hui, un an plus tard, j'ai tout, sauf trop chaud. Je viens d'ailleurs de faire le feu au poêle. Je repense à tout le vécu, à cette couverture de survie... Ce détail ne se trouve même pas dans le récit du voyage que je viens de terminer, il y a quelques semaines. Si j'avais voulu TOUT raconter, l'ouvrage aurait compris 600 pages et plus.

Déjà que les 200 pages que SENTIER SAUVAGE contient maintenant, ont fait hésiter la plus part des éditeurs, pourtant intéressés à priori.

Mais je ne voulais pas écourter encore plus.

SENTIER SAUVAGE est prêt à être édité et je voudrais qu'il sorte à la rentrée. En hiver 2017 ou plus loin, ce sera trop tard. Le tout sera trop éloigné.
Beaucoup d'éditeurs m’ont proposé la formule “Tu paies l’impression et la correction et nous on le vend et on te versera les miettes de notre bénéfice.” Enfin, grosso modo, c’est ça.

Je ne pense pas que cette approche rende justice à la signification et à la taille du projet. Si il faut tout financer soi même, je peux éditer par mes propres soins. Au moins je resterai maîtresse du projet.

Je me suis donc décidée de tenter une solution que beaucoup d’autres auteurs et artistes ont déjà fait avec succès, mais qui est une première pour moi: Le Crowd-Funding.

Voici le site du projet sur ULULE: https://fr.ulule.com/sentiersauvage/

Comme je disais, c'est une première. Et je me sens un peu décalée avec ça, mais bon. Il faut une solution, sinon ça ne va pas aller.

On a  donc 30 jours pour récolter ce qu’il faut. Si le but n'est pas atteint, toutes les contributions seront remboursés. Si le but est dépassé, ça fera du foin pour Gamin.

Alors voilà, les 30 jours qui viennent, je vais vous embêter avec ça ;-)
N’hésitez pas de faire tourner ce lien au max et d’en parler ! Merci !





Une page de SENTIER SAUVAGE



SENTIER SAUVAGE

Il y a une année, exactement, je traversais encore la Ligurie avec Gamin. La grande Canicule arriva et je me souviens comment c'était dur : Non seulement pour trouver la place pour camper mais aussi pour trouver - sur cette place même une zone ombragée. Sous le soleil et dans la tente on était tout simplement cuit. Je fixais la couverture de survie avec des pinces à linge sur la tente, la face anti-chaleur vers l’extérieur. ça fonctionnait assez bien. Mais la couverture n'était pas assez grande et au bout de deux semaines d'usage intensif, partait en lambeaux.

Aujourd'hui, un an plus tard, j'ai tout, sauf trop chaud. Je viens d'ailleurs de faire le feu au poêle. Je repense à tout le vécu, à cette couverture de survie... Ce détail ne se trouve même pas dans le récit du voyage que je viens de terminer, il y a quelques semaines. Si j'avais voulu TOUT raconter, l'ouvrage aurait compris 600 pages et plus.

Déjà que les 200 pages que SENTIER SAUVAGE contient maintenant, ont fait hésiter la plus part des éditeurs, pourtant intéressés à priori.

Mais je ne voulais pas écourter encore plus.

SENTIER SAUVAGE est prêt à être édité et je voudrais qu'il sorte à la rentrée. En hiver 2017 ou plus loin, ce sera trop tard. Le tout sera trop éloigné.
Beaucoup d'éditeurs m’ont proposé la formule “Tu paies l’impression et la correction et nous on le vend et on te versera les miettes de notre bénéfice.” Enfin, grosso modo, c’est ça.

Je ne pense pas que cette approche rende justice à la signification et à la taille du projet. Si il faut tout financer soi même, je peux éditer par mes propres soins. Au moins je resterai maîtresse du projet.

Je me suis donc décidée de tenter une solution que beaucoup d’autres auteurs et artistes ont déjà fait avec succès, mais qui est une première pour moi: Le Crowd-Funding.

Voici le site du projet sur ULULE: https://fr.ulule.com/sentiersauvage/

Comme je disais, c'est une première. Et je me sens un peu décalée avec ça, mais bon. Il faut une solution, sinon ça ne va pas aller.

On a  donc 30 jours pour récolter ce qu’il faut. Si le but n'est pas atteint, toutes les contributions seront remboursés. Si le but est dépassé, ça fera du foin pour Gamin.

Alors voilà, les 30 jours qui viennent, je vais vous embêter avec ça ;-)
N’hésitez pas de faire tourner ce lien au max et d’en parler ! Merci !





Une page de SENTIER SAUVAGE



mardi 14 juin 2016

La grisaille

Il pleut.
oui, il pleut et je ne vous dis rien de nouveau.

Il a aussi plu à Enghien les Bains, où s'est tenu le Festicart' 2016.

700 visiteurs, c'est un plus par rapport à l'an passé. Certains y voient déjà un signe que la course vers l'abîme a été stoppée.

Peut-être pour certains, mais pas pour tous.
L'illustration réaliste et semi-réaliste, les histoires d'aventure classiques, les épopées romantiques au sens le plus large, avec des chevaux, des décors sauvages et des héros qui se mouvent en plein air, c'est définitivement le passé.

Ce monde de la BD d'aventure (Western, Pseudo-Western, médiéval etc)  était toute ma passion dans les années 70. J'ai travaillé dur pour atteindre un niveau de dessin suffisant, un niveau qui me permettrait de faire partie de ceux qui créent ces rêves ...



Les années, les décennies ont passé. Et maintenant que ma technique est enfin mûre, le monde a changé et il manque les lecteurs-rêveurs prêts à s'embarquer dans les autres mondes.
ça reviendra peut-être un jour, mais probablement pas de mon vivant.

Les planches avec les histoires dessinés au trait détaillé encombrent ma maison, je ne sais plus où les mettre, parmi les factures d'EDF impayés et les relance de cotisations de la Maison des Artistes qui me demande des montants bien supérieurs à ce que je gagne.

Savoir que je ne suis pas seule n'aide pas vraiment. Selon un sondage réalisé lors du festival BD d'Angoulême, plus de 70% de créateurs de BD vivement maintenant dans la précarité.



Je ne vais pas, sur mes vieux jours, commencer à dessiner des Manga, ou les aventures de Sophie qui a des problèmes avec les mecs .
Je ne ferai pas des caricatures de tronches ;  ni des politiques, ni de Madame et Monsieur Lambda.

En un mot: Je ne vais pas changer la raison pour les quelles je dessine: L'évasion vers un autre monde.
RIVERBOAT continuera donc son voyage sur le Fiume Eterno, avec John et Aldo à Bord. sans oublier Mallie.


Vous qui savez encore rêver, vous qui êtes prêts à nous rejoindre à bord : N’hésitez pas de partager votre expérience ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser! Vous voulez savoir la marque de croquettes préférée de Mallie ? Vous voulez faire un bisou à Aldo, serrer la main à JFK, dire m**** à Scott Sweener - faites le !

"La BD, c'est un bout d'enfance qui essaye de ne pas mourir" avait dit quelqu'un. C'est valable pour Riverboat, à 100%








mardi 7 juin 2016

Grêle de merde

On peut dire qu'on a longtemps eu de la chance, à Harsault. Alors que Paris fut inondé et les Allemands grillées par la foudre (en plus des inondations) les divers "orages violents" annoncées pour Harsault se sont révélés comme étant plutôt des orages moyens.
Certes, la longue pluie incessante était agaçante.

Malgré tout, ça poussait dans mon jardin.
Les courgettes, les fraises, les fèves, tout en magnifique croissance et ce fut un plaisir d'aller au jardin chaque jour.

Aujourd'hui : encore un SMS d'AXA, du genre :  "Faites gaffe, y'a des orages".
Pareil Orange.fr avec leur "débranchez la Livebox" .

J'y croyais pas trop, mais bon.

Aujourd'hui, du coup, le ciel s'assombrit.
Bon, 'faut rentrer le linge.

Les premières gouttes tombent. Gamin est au pré du jardin. Il supportera ce petit coup de pluie.

En moins de quelques minutes, c'est le désastre. Une pluie d’apocalypse, des rafales de tempête et... de la grêle.
Gamin!
Je saute dans la voiture, pour avoir au moins un trajet fait plus vite.

Gamin est sur son padock, les pattes retirées sous le ventre. Il gémit quand je m'approche, comme un petit chaton. Je ne l'ai jamais entendu faire ces bruits auparavant. Je lui mets le licol et on sort. La pluie, la grêle nous mitraille. On voit rien, absolument rien.

Enfin, le box.
Il est à l'abri.

Peu après, l’apocalypse est terminée. Je retourne au jardin, pour chercher la voiture et voir les dégâts. C'est accablant.

Les potirons, les courgettes, les fraisiers. Troués, déchirés. Comme si un maniaque fou furieux les aurait arrachés puis jetés sur la terre pour ensuite les piétiner. Les jeunes tournesols, coupées, couchés.

Le vent a pris la chaise au jardin et l'a utilisée pour aplatir les petits chou-fleurs.  Histoire de s'assurer qu'ils soient bien fichus, au cas ou que la grêle n'aurait pas suffi.

Ben voilà. Je pleure. Mon travail de mois ruiné en quelques minutes.



L'inévitable photo de grêle. Le platicodon lui, fait parti des plants qui a tenu le coup...