Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

jeudi 11 février 2016

La liberté

Liberté...
Aujourd’hui, je reprends les pensées de Claire dans son nouveau blog.

Ce qu’elle y a écrit me rappelle les mots du prêtre de Lucito, en Molise: Il était venu le soir auprès de ma tente et malgré le fait que sois paganiste et lui catholique, nous avions eu un bel entretien spirituel. Il me disait: “Ce voyage vous a fait découvrir qui vous êtes vraiment. C’est là tout l’enjeu de la vie.”
Il avait certainement raison, et bien que je ne sois pas encore arrivée tout à fait au bout de la découverte, je m’en suis pas mal rapprochée, c’est certain.
La reconnaissance totale de soi, de ce qui reste quand tout conditionnement extérieur est tombé, c’est l’ultime liberté.

Outre que le conditionnement “normal”, il y a les contraintes, voire carrément l'oppression de la part de la société ou d’une partie. Ce désir de s’imposer aux autres, de faire valoir ses idées et ses règles au détriment du reste, semble être infiniment profond chez l’humain. Ça s'appelle aussi le pouvoir.

Dans ma perception, nous revivions une renaissance des forces autoritaires de tout genre. Cela crée des adversités, le ton monte. Des familles, des amis sont divisés.
Des camps idéologiques se fortifient et se radicalisent. Les valeurs de la liberté sont de plus en plus piétinées - aussi par ceux qui avaient la vocation de les défendre.

Ayant voyagé pendant sept mois dans ma propre bulle de temps, le retour dans le monde dit normal est assez difficile pour moi. Je redécouvre non seulement la même merde, mais entre temps, elle est devenue encore plus pourrie.


1 commentaire:

  1. Tout n'est pas pourri mais effectivement il vaut mieux rester un peu coupé du monde. En vivant dans un village c'est possible de prendre ce recul.

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