Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

lundi 16 juillet 2018

Jour un

Tonnerre de Brest! Ou plutôt de Harsault.
Après de jours, que dis- je, des semaines de chaleur et de sèchresse, voici enfin un orage avec un  on coup de pluie. Les jardins assoifés en sont contents, le mien aussi. Pour Gamin et moi cela signifie le départ sous la flotte. Mais comme on  dit : rien n’arrête le pèlerin. En descendant la rue, la flotte nous tombe dessus et après trois cent mètres, on s’arrête déjà, pour attendre sous les arbres que passe le pire.

La pluie nous Accompagne encore in bon bout de chemin, mais finalment, le ciel ferme ses écluses. Le soleil reapparaît.
Voilàs. La belle rando peut commencer. Rien de trpp grand aujourd’hui. Une ballade allègre pour entrer dans le rhytlme.  Nous longeons le Canal  des Vosges. A notre droite, les eaux douces et silencieuses du canal à notre gauche, derrière la bande fauchée une broussaille Regorgante de mûres. Je m’arrête à tous les coups pour aller en cueiller et déguster. Gamin en Profite pour brouter.  Baigné par le soleil et l’air chaud et doux, nous avancons ainsi, allègres et heureux.

Inévitablement, le souvenir du pèlerinags Aldo Moro est ravivé. Aux mûres du Latium.  Des instants qui renaissent, reviennent en beauté. Des instants que je partage à niuveau, avec les mêmes compagnons, Gamin – et du côté invisible – Aldo et JFK. Milles images naissent en moi, des idées de dessin et de BD. Nous vivons, Imaginons et créons des histoires simultanément.
Finalement, nous arrivons vers notre but du jour  : la ferme auberge des 7 pêcheurs.  Un abri dur dinc pour cette première journée, la tente, ce sera pour demain. L’établissement dispose d’un gîte pour randonneurs, avec douches et dortoir. Gamin est attaché sur un pré attenant oú il peut manger et se reposer.

Après avoir mangé à  mon tour, je me retire dans le gîte. “il y a un coq dans Le frigo, cela ne vous gêne pas, non?” me demande L’aubergiste. Ben non, pourquoi  cela devrait?
Plus tard, je jette un coup d’oeil dans le Frigo. Euh, ok. Un coq entier.  Je comprends que ça puisse déconcerter certains. Mais pas moi. Par contre, est-ce un signe en vue de la finale de la coupe du monde France Croatie? Je m’installe dans la cuisine, je dessine et j’écoute le deportage du match en direct dans l’appli radio de  on portable.
But. Et voilà. On a gagné. Les doigts dans le nez.

4 commentaires:

  1. J'ai pensé à toi quand j'ai vu arriver l'orage hier; perso la pluie ne me dérange pas mais l'orage si: je crois que c'est ce que je redoute le plus en rando
    La 1ere journée c'est bien passée; c'est bien de dormir en gîte pour la 1ere nuit: çà permet de démarrer en douceur

    RépondreSupprimer
  2. l'été redonne cet entrain que l'on attendait tous avec impatience: sortir de son nid et respirer un grand bol d'air! bravo :)

    RépondreSupprimer
  3. À l'auberge des sept pêcheurs, les randonneurs sont toujours bien accueillis, dixit Bernard Goldenberg, étape obligée car Bernard progressait dans ses marches que sur les GR. As-tu goûté au coq de la cuisinière? Bonne route Diana.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, le Coq de la cyuisinère! En effet, j'y ai goûté. Et oui, l'accueil était parfait.

      Supprimer