Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

jeudi 13 juillet 2017

CBC 008 saumon fumé et adieux


"Mon corps et ma tête sont en total désaccord" nous confia Donna le matin du 10. " Mon corps me dit : tu es fatiguée, ne bouge pas de chez toi et surtout, ne te mets pas au volant" mais ma tête et mon coeur me disent, non il faut que tu emmènes Diana et Roberta à Neah Bay. Parce que Diana doit voir l'océan Pacifique et elle doit découvrir le fameux saumon fumé artisanal que l'on y prépare.

Elle nous embarqua donc,  Roberta et moi,  et nous conduisit à vive allure sur les serpentines de la route au long de la côte.


La plage du pacifique. Une vue dont rêvait notamrnt ma Grand-mère, pendang toute une vie. Elle avait été très inspirée par les aventures marines du passé et  elle avait llustré des citations de Herman Melville.


Roberta et moi.

Neah Bay peut se vanter d'avoir l'agence postale le plus au nord ouest des USA continentales (donc sans compter  l'Alaska) et c'est bien là que j'ai remis tout le paquet de cartes postales que bon nombre d'entre vous vont recevoir d'ici pas trop longtemps , j'espère.

Neah Bay est aussi le territoire du peuple des Makah. L'art des Makah se trouve partout, sur les totems traditionnels bien entendu, mais aussi sur les murs à l'intérieur d'un supermarché. Donna nous emmene dans une petite poissonnerie artisanale, où on fume le saumon fraîchement capturé. "Il y a du bon saumon, du très bon, du saumon excellent, et puis, il y a celui-là" dit elle. En effet. La dégustation est une révélation. 


"Ne donnez jamais à manger à un indien, sinon il va vous suivre à la maison" plaisante notre hôte. Humour court et sec des Makah, qui vous sortent des bonnes - que nous n'oserions jamais.

Nous achetons toutes les trois un petit paquet de cette délicatesse. Je compte emporter le mien la  maison.


Donna nous explique la signification des divers symboles sur les totem. "En fait, c'est comme une histoire, une BD, il faut juste savoir interpréter les détails, leur position et les couleurs" dit elle.

Après, c'est retour, d'abord à ClallamBay. Peu apres, le moment est venu de renter avec Roberta à Seattle. Donna vient avec nous jusq'à Port Angeles, parce qu'elle y a des courses à faire. "Vous me laissez là et je rentrerai avec le bus".
L'adieu se fait en vitesse, mais avec beaucoup de coeur. Après 27 ans nous nous étions revu et maintenant, qui sait quand sera la prochaine rencontre. 
peut être en France....

Roberta et moi rentrons à Seattle. Avant de rejoindre sa maison, elle m'emmene sur un grand tour dans les quartiers. J'admire les maisons, les arbres et l’apparence très verte de ces zones résidentielles. Seattle est assurément une ville où il fait bon de vivre, en tout cas dans une grande partie des lieux.


Il y a même ces petits dépôts de livres - comme à Bains-les- Bains


Dans les quartiers privilégiés, on trouve ces superbes manoirs.

Le lendemain matin, deuxième petit tour à Seattle. Roberta m'emmene à un point de vue célèbre. "Pratiquement toutes les photos de Seattle sont prises ici. Tu googles Seattle et tu trouves ça" riait elle. Alors bon, j'ajoute la mienne, de photo.

Oui, c'est Seattle er son signe de marque, le space needle.


Vers 15 heures, Roberta m'emmene à la Station de métro. Correspondance directe pour L' aéroport. C'est le deuxième adieu. Et là aussi, ce sont les grands émotions. Roberta, que je connais presque aussi longtemps que Donna, une amie sincère et une grande artiste, a été une hôtesse merveilleuse. Elle et Bruce, son mari, ont tout fait pour faire de ma visite un rêve réalisé.

L'avion ne part qu'à 21h30. Donc après une journée remplie, il va falloir affronter les 10 heures de vol Seattle - Francfort.

 Si au moins je pouvais dormir à bord. Malgré les oreillers de  voyage, çela devient en effet difficile, voire impossible. Après deux ou trois heures, c'est la nausée qui s'installe. Je dois tout le temps demander à mon voisin de siège de me laisser sortir, afin d'aller aux toilettes pour rendre ce que je n'ai pas mangé. Et je ne suis pas la seule. A bord, ça se plaint, ça gémit et ça vomit.

Je n'avais pas encore digéré le Jet Lag de l'aller, voilà que le retour me le claque en pleine figure.

Une passagère a un malaise, elle s'écroule sur les WC. Le personnel de l'avion la sort de la cabine et via les haut parleurs on demande, si il y a un quelqu'un à bord avec des compétences médicales. Heureusement, une jeune doctoresse est à bord. Elle stabilise la patiente. 

Comme elle va bientôt mieux, l’atterrissage d'urgence qui avait été envisage est abandonné.  nous continuons le vol comme prévu.

Le vol Francfort-Bâle se fait sans problèmes, je sombre dans une demi-somnolence.


A l'approche de Francfort.

C'est vers minuit, dans l'appartement à Bâle que se termine l'aventure du ClallamBay comicon. 
Une expédition insolite. Un beau rêve qui s'est vu réalisé grâce au soutien de nombreux personnes. Nous avons surmonté d'énormes distances pour connecter deux communes rurales, animés par la passion du dessin, de l'échange et de la découverte.
"yes we can" - la parole est toujours vivante! 


Ce blog n'aura été que le reportage style télégramme. Je prépare un récit plus détaillé, qui sera richement illustré et publié sur papier! 
















lundi 10 juillet 2017

CBC 007 Jour deux


Aujourd'hui, un évenement important est au programme : la rencontre avec les representants du Lions Club. Pour mémoire : les lions de Bains-lesBains m'avaient sponsorisé mon passeport et le visa ESTA. Un geste aussi inattendu que bienvenu. 
Et ils me donnerent leur fanion de club à remettre au Lions Club Sekiu- ClallamBay.

Me voilà alors devant les représentants du Lions Clubs. Deux monsieurs décents et modestes. Je leur parle un peu de Bains-lesBains, de ses thermes et des forêts et monts qui marquent notre paysage vosgien. Je leur parle aussi de la crise économique qui, depuis des années déjà, reserre son éteau sur la région. Des vieilles maisons et de la vie simple, parfois dure mais sereine dans nos villages. Je précise l'effort qui avait été fait pour recueillir les fonds nécessaires pour mon voyage et que ce soutien était tout sauf anondin.
Ils sont émus. Nous faisons la photo de la rencontre ( que je publirai pus tard, puisque c'est Donna qui l'a ) et les messieurs du Lions Club le remettent à leur tour des petits cadeaux à relayer à leurs confrères de Bains.
Un instant avec beaucoup d'émotions, un instant magique où les distances fondaient et les continents se raprochaient. 


Le fanion de Bains-les-Bains(en haut a gauche)  a desormais sa place dans le local du Lions Club ClallamBay. 
Les visiteurs sont très interessés par Riverboat et souvent savent qui je suis et ont même entendu parler de ce qui m'était arrivé à Stains.
Le petit stock de Riverboat fond - ce ne seront pas eux qui vont allourdir mes bagages. Cette tâche va être assurée par les oeuvres des amis-collègues.
Que ce soit Donna herself, avec ses séries désormais mythiques ; Desert Peach Peach, Stinz, Bosom Ennemies et la série actuelle, Afterdead, que ce soit Roberta Gregory avec sa Bitchy Bitch ou sa niuvelle série sur les chats - les amies ont bien travaillé. Et je recupére les titres qye je n'ai pas encore. Il y a aussi des dessinateurs que je ne conaissaus pas avant, comme Larry Lewis, auteur de mini-BD qui racontent des petites avenutures de la vie quotidienne et Jake Richmond, auteur de Modest Medusa, une BD aussi très connue aux USA. 


Donna Barr avec Afterdead. 


Larry Lewis et ses mini comics. 

La création Steamunk était également présent au festival.

La présence de deux mecens , Bob et Eric a été ressentie comme si deux anges gardiens veillaient constament sur la salle. Gentllesse, chaleur humaine - l'amitié avec un grand A a été au rendez-vous. Bien loin ces festivals de BD où les auteurs s'alignent côte à côte, sans se reagrder, sans s'intéresser à ce que fait le voisin, la voisine. 
Je me suis sentie reportée 30 ans en arrière, l'époque ou les dessinateurs étaient copains, peu importe si on se connaissait déjà avant ou pas.

En fin d'aprés midi, nous duscutions tous des moyens de diffusion, des pistes modernes de soutien, comme paetron et autres.
Le clallamBay Comicon a été pour moi, une réussite totale, une source de force qui a guéri certaines blessures et m' remplie d'inspiration et d'idées.

A demain pour la suite du récit, car il y a encore une journée à Seattle et puis le vol de retour. 


dimanche 9 juillet 2017

CBC 006 Parade and Comics


Ah, quel honneur ! Donna m'a reservé la meilleur table de la salle : celle juste en face de l'entrée. Une nappe rouge attire le regard. Il ne reste donc plus qu'à m'installer. Je déballe donc mes livres et mes outils de travail. Des gestes de routine comme je les ai déjà fait tant de fois à tant de manifestations. Mais ce coup- ci c'est pourtant tellement différent. Je suis aux USA ! 

Installée ! Je porte la casquette de résistance anti-Trump, "pussy" crocheté par Donna Barr.


Le ClallamBay Comicon coincide avec les "Fun Days", une fête annuelle qui attire beaucoup de monde. C'est bien, parce que ainsi nous avons aussi ce public là mais:
"0n n'ouvre qu'à midi. Parce que avant, il y a la grande parade de rue et là, faut pas croire que quelqu'un viendra s'égarer chez nous. " les parades pour les américains, c'est sacré.

Alors nous fermons la salle et nous nous mettons au bord de la route, afin d'assister à la  parade. C'est - très américain. Des drapeaux, des voitures, les représentants des services publics...



Le plus marrant c'est cette chiotte ambulante, qui à même les feux arrières conforme à la reglementation.

Des bonbons sont jetés et on s'amuse à les ramasser.

A la fin de la parade Donna nous dit:  "J'ai une de ces faims. Je propose qu'on va se payer un des hamburgers que le Lions Club prépare à leur stand. D'habitude, j'évite de soutenir l'idustrie de la viande  bovine, mais bon là, c'est le soutien du Lions Club..."
Oui, pareil pour moi. je suis en en train de vivre une expérience on ne peut pus américaine, avec parade, grosses voitures, drapeaux et tsointsoin réunis, autant rester authentique jusqu'au bout.

Et c'est vraiment bon.


Aprés, c'est retour à la salle, la manifestation ouvre ses portes. Très vite, il est temps pour la présentation du film, "la bête des Vosges."
Bob Stein, un ami de longue date qui s'était chargé de convertir le fichier aux normes américaines lance la projection. Bob habite la côte est est il a fait çe long voyage rien que pour me rencontrer, tout comme Eric Schneider, un autre ami.
La présentation du film est un succès, les spectateurs rigolent aux mêmes endroits que le font habituellement les spectateurs français. Le monde s'est raproché dans cette salle.

Mes BD rencontrent beaucoup d'interêt. On m'achète un dessin original très valeureux et biensûr, Riverboat.

De mon côté je découvre ce que les amis auteurs et autrices ont fait entre temps. Chacune et chacun est resté fidèle à son originalité et à sa créativité, tout en évoluant en dessin, technique et parfois en sujet abordé.
Nous avons tous un certain âge maintenant. Nous nous étions connus il y a environ trente ans, à une époque ou il n'y avait pas encore l'internet, mais beaucoup d'éditeurs "indy" qui publiaient nos histoires en noir et blanc. Du vrai offset !
Nous nous retrouvons aujourd'hui face à une époque nouvelle, avec ses défis et ses opportunités. D'un côté de l'atlantique, comme de l'autre. 
A bientôt pour les nouvelles sur le jour deux! 





vendredi 7 juillet 2017

CBC 005 ClallamBay


La navette m'avait déposée chez Roberta à Seattle à minuit pile. Heure locale. 
Avec le décalage horaire, ceci m'aura fait presque 24 heures d'avion et d'attente aux aéroports. Une hyper journée qui ne finissait plus et qui m'a bouffé des forces énormes. 

Après quelques heures de sommeil chez Roberta, elle, son mari et moi nous nous sommes aujourd'hui mis en route pour ClallamBay. Pour cela nous avons traversé le parc national de la pléninsule Olympia.
Une réserve naturelle magnifique avec des sapins qui poussent jusqu'au ciel.


Des vues carte postale typiquement américaines.


Le Lake Crescent, c'est un ancuen glacier qui a fondu et qui forme ce superbe lac. Nous faisions notre pique nique ici.


Une autre vue, elle aussi typique malheureusement. Lexploîtation des forêts, du bois, se fait à l'echelle industrielle, sans la moindre retenue, dévastant des hectares entiers, ne laissant que des grounds zéro dans le paysage.


Saviez vous que le cannabis est en vente libre et légale dans l'état du Washington ? De nombreux commerces en proposent avec des pancartes vantant la qualité de leur stock.
Non, je ne me suis ruen acheté. Étant "natural stoned". 

Après ce voyage riche en impressions, nous arrivions enfin à ClallamBay, où je revis, après 27 ans, Donna Barr! 
Et demain donc commencera le premier jour du festival BB ! 

mercredi 5 juillet 2017

CBC 004 Flight day


Elle est toujours agitée, la nuit avant le départ. De peur de rater l'heure pour se lever, on ne dort pas du tout. Ou presque. La chaleur lourde qui pèse sur la nuit bâloise ajoute à l'inconfort.
Le son du réveil est presque un soulagement. 

Le vol vers Francfort se déroule sans problèmes. Ici, il faur changer de terminal et repasser les contrôles de securité. Punaise ! C'est bien plus musclé que pour un vol européen,  ces contrôles avant le saut vers les USA. 
On vous coince dans un scanner à rotation, on vous fouille avec les mains, même á des endroits oú, normalement personne ne pourrait y toucher sans encaisser une baffe. C'est vraiment désagréable, mais bon. Tout le monde se laisse faire sans rouspetter, parce que personne n'a envie de passer les prochaines 10 heures à bord d'un avion en compagnie d'un deuxième monsieur Atta.



Le Décollage d'un Boeing 767 est une experience assez impressionante pour qui, jusq'à ce jour, n'a connu que ces sauterelles inter-ville du type hop! Ou city-liner. Ou encore les vieilles DC 10 des années 70.
Quand les puissants roteurs se mettent en route et que ça commence à foncer, on a envie de dire "doucement, pas si vite". Mais là, faut pas compter là dessus. Vous êtes pressé dans le siège avec une force ressentie d'au moins 2G et vous grimpez dans le ciel avec une vitesse sidérante.

Étrange route que nous prenons, tiens. Au lieu de traverser l'atlantique en ligne  horizontale, l'avion suit une grosse boucle tout au nord, en survolant l'Islande, le Groenland et le Canada. 

Le survol du Groenland est à couper le souffle. Les montagnes, la neige, la mer avec les banquises...


Pour quelqu'un qui fait son premier vol intercontinental, ces impressions sont spectaculaires.

L'aterrissage à Las Vegas et turbulent et on est secoués comme dés de jeu de hasard....

Me voilà donc ici, à attendre le vol pour Seattle qui partira dans 6 heures! Ma journée a pourtant comencée très tôt, mais elle ne finit pas. Ici, il est 17h00 et chez nous déjà 02h00....bon je vaus essayer de me coincer un pt'it bulle sur le siège de la salle de départ.




CBC 003 première etape. Ouf!



Le train direction Belfort part de Bains les Bains à 10h19 - tous les jours. Mais je m'assure en général quand même au préalanle sur sncf.fr afin d'être vraiment sûre...
En général. Sauf aujoyrd'hui. Comme quii j'ai été bien embêtée quand j'ai déciuvert que je devais attendre presque deux heures à la gare que vuenne ce bus de remplacement. Eh oui. Pour cause de travaux, aucun train ne circulera en Juillet.
Quelle poisse.

Mais non. Une tous parti, c'était parti et j'ai fini par arriver.
Me voilà donc à Bâle. Et demain matin : décollage !



dimanche 2 juillet 2017

CBC 002. Aldo et JFK


Tout comme sur le pèlerinage en Italie, j'invite mes "compagnons invisibles" à venir avec moi. Aldo et John sont en train de se préparer et vont peupler mes illustrations pour raconter le voyage et le séjour à travers de leurs yeux.

Cette fois-ci les rôles sont inversés: Alors que le pèlerinage était pour Aldo un retour au pays - que John avait à découvrir, cette fois -ci on va chez John.

On ne vous cachera pas, qu'Aldo a des sentiments un peu mixtes. Ses souvenirs ne sont pas unanimement bonnes.

Ouais...
On en voudra jamais assez à cette brute de Kissinger d'avoir menacé Aldo. Or, nous veillerons bien à ce que à ne se reproduise plus.


samedi 1 juillet 2017

CBC1. 001 : Compte à rebours à commencé


Aujourd'hui dans une semaine je serai au ClallamBay Comicon!

Il est temps d'entamer le cycle de reportages sur l’événement. Donc à partir d'aujourd'hui, à chaque fois que le temps et la connexion internet me le permettront, je vous ferai part de l'actualité et de mes pensées autour de ce voyage d'exception, sur le quel je vous invite de m'accompagner en tant que lectrice, lecteur.
Pour mémoire, voici les dates:

  • Mercredi 5 Juillet, départ pour Bâle. J'y ferai les derniers préparatifs et logerai dans l'appartement de ma mère.
  • Jeudi 6 Juillet, décollage de l'avion à Bâle Mulhouse, vers 8h00 du matin. Après des escales prolongées à Francfort et Las Vegas, j'arriverai vers 23h45 à Seattle (heure locale)
  • Vendredi 7 Juillet : Ensemble avec Roberta Gregory, nous nous rendons à ClallamBay
  • samedi 8 Juillet : Premier jour du Comicon
  • Dimanche 9 Juillet : Deuxième jour du Comicon
  • Lundi 10 Juillet Retour avec Roberta vers Seattle
  • Mardi 11 Juillet décollage pour retour vers l'Europe.
Oui, c'est court. Un séjour plus long aurait aussi coûté plus cher. Déjà que le voyage tel qu'il est prévu maintenant, n'aurait pas pu être possible sans le grand élan d'aide et de solidarité de ma communauté (pour le billet d'avion) et celle de Donna (l' hébergement).

De toute façon, n'oublions pas : Ce ne sont pas des vacances. C'est la réalisation d'un défi : Celui de faire un saut, comme ça, en tant que artiste précaire, à un festival de BD qui se déroule  à l'autre bout du monde. Pour présenter aux Américains en direct les BD et dessins crées auprès d'un poêle vosgien.
C'est l'idée du "global village" vécu en direct.

Suis-je prête ? Oui et non...
Oui, parce que tout est réglé (du moins je l'espère). Non, parce que dans ma tête, je n'ai pas encore pu me libérer de l'ombre noire de Stains.
Je me sens toujours comme enfermée dans une caisse sombre. 


Mes pensées devraient être concentrées sur le voyage, mais ils restent assiégées par le souvenir, par les vagues d'angoisse et de peur.
Je parviens cependant lentement à me libérer...Grâce à l'aidée apporté, grâce à votre solidarité, je me suis retrouvée avec du nouveau matériel de dessin plus rapidement que durerait un vol en supersonique. Alors je dessine, et ça me fait un grand bien. Je dessine pour vivre, pour respirer, pour résister.

A demain, les amis !