Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

dimanche 11 décembre 2016

Gamin et moi au marché de noël à LES VOIVRES

Bon là, c'est *LE* cadeau de noël.

personnel, unique et pas cher!
Et en  exclusivité au Marché de noël aux Voivres, Samedi 17 septembre. : 
Offrez un abonnement à RIVERBOAT pour noël.  Vous le souscrivez directement au stand pour un ami ou un proche et vous aurez alors une des cartes abonnement *fait main* avec le nom du nouvel abonné et le votre! 
Tout ça avec une belle enveloppe, - prêt à mettre sus le sapin de noël. 
Bien entendu, vous n'aurez pas manqué de me laisser l'adresse postale du bénéficiaire. 
Et hop, le tour est joué ! La personne recevra les prochains 4 numéros, dédicacés avec petit dessin. Un cadeau qui dure tout un an, voire plus.ça coûte 16 Euros.
Le tout fait main, chez nous, dans les Vosges. Donc exactement dans l'esprit de ce marché de noël, qui est solidaire et écologique : Du fait main, de la récup, de l'artisanat!

En effet, ça promet, le marché de noël à Les Voivres!
Selon les rumeurs, dès à présent des exposants sont refusés, car le tout est complet. Donc Gamin et moi sommes heureux d'avoir pu nous réserver notre place à temps. Eh oui, je vais m'y rendre à pied et Gamin portera les bagages.
Qu'allez vous donc découvrir d'autre à notre stand ?
Bien entendu, le livre SENTIER SAUVAGE. Il me reste un tout petit stock. Donc si vous ne l'avez pas encore - dépêchez vous !
RIVERBOAT. Bien entendu, les Nr. 1, 2, 3. Le Nr. 1 commence à être rare lui aussi. Il me reste peut être 30 exemplaires.

Ensuite, autre petite exclusivité : Les capsules de champagne. Certains d'entre vous le savent, j'ai crée plusieurs séries de capsules collector. Cette année, le Club placomusophile de Nomexy a édité une capsule que j'ai dessiné en honneur de JFK, qui fêtera ses 100 ans  en 2017. La capsule est personnalisée au champagne "La fée d'Arlette" et sa présentation au marché de noël est une première absolue. la présentation officielle n'étant qu'au salon des collectionneurs de Nomexy en Janvier 2017.

La capsule est cotée 10 Euros dans le Lambert (Bible des collectionneurs de capsules) et je la cède à 5,50
Donc à ne rater sous aucun prétexte si vous avez quelqu'un qui collectionne les capsules de champagne. Et hop ! Encore un cadeau de noël de trouvé. 

Voilà - venez au marché de noël aux Voivres: Il y aura aussi Claire et ses lutins (et Ipono), Evelyne et son miel, Pascal et ses sculptures sur bois, j'en passe et des meilleurs  - bref toute notre clique de créatifs. 

mardi 1 novembre 2016

Samhain

Brume matinale , avec de temps à autre le soleil qui illumine les feuilles colorées des arbres - ce Samhain a tout ce qu'il faut!
Cette fête qui est devenue Halloween aux USA (et chez nous) est la plus importante dans le cercle annuel de la religion païenne celtique. état païenne éclectique, ce l'est pour moi aussi. Samhain commence le soir du 31 Octobre et dure jusqu'au crépuscule du 1 Novembre.



L'autel de la Maison

De l'encens est brûlé, on mange de la soupe de potiron et on peut aussi consulter les cartes qui en cette soirée, sont particulièrement significatives.

Samhain est la fête des êtres de l'Autre-Monde: Les ancêtres, les êtres chers défunts, les fées et les elfes peuvent, ainsi le dit la tradition, maintenant se manifester plus aisément, car les voiles qui séparent les mondes deviennent translucides.

Cela se traduit par des synchronicités plus fréquents, par des signes et - dans mon cas - par des rêves encore plus intensifs que d'habitude. L'effet ne se limite d'ailleurs pas aux 24 heures: Il peut être ressenti quelques jours avant et encore quelques jour après Samhain. 



J'ai profité de ce beau matin de Samhain pour aller ramasser des cônes de sapin avec Gamin. Comme tous les animaux, les ânes ont eux aussi une "connexion" permanent vers l'Autre-Monde. Pour eux, les voiles sont toujours translucides.
Et comme toujours, je sentais bien qu'Aldo nous accompagnait.

Quand j'étais enfant, ma mère me racontait que son grand-père l’emmenait en forêt pour aller ramasser les cônes, quand elle était petite. Je visualisais  l’image devant moi et depuis, je rêvais de pouvoir faire de même. Mais avec un animal de bât!
Ces balades sont donc à chaque fois un rêve d'enfance devenu réalité.

Tout plein!

C'est vraiment la saison: Des cônes partout! J'au rempli deux grands sacs et ajouté pas mal de petites branches qui feront de l'allume-feu.


Gamin attend pendant que je remplis les sacs


Les Sacoches bien pleines

Pour sortir du bosquet, Gamin doit se frayer le chemin à travers la brousse et les branches, puis sauter le petit fossé.  Pour un instant, revient tout le souvenir de notre périple. C'est sûr: On sait encore comment ça marche ! 
Le soleil se cache sur le chemin de retour. Le vent froid me souffle autour de la tête, j'ai un peu peur pour ma santé, Après tout, je suis en train de terminer un assez forte infection. C'est ma première journée sans fièvre ou très peu.


Mieux vaut rentrer


Le butin

Les cônes une fois secs, feront un très bon combustible pour le poêle. Ils donnent une bonne braise qui tient longtemps et en plus, dégagent un parfin merveilleux. Le parfin du rêve devenu vrai.

Bon Samhain à tous!

vendredi 7 octobre 2016

L'éteau

Beau texte à méditer dans ce blog:
Que dire ? Le problème est que les Bijoux de la Kardashian FONT le buzz. Alors que tout le monde devrait s'en foutre de sa camelote de merde et tourner le regard vers les vrais drames. Oui, le fric aujourd’hui a une sale gueule à claques. Au moins dans les temps passés, par moment, la richesse avait du style. Le Roi Louis 2 de Bavière a été un excentrique détraqué quand il a construit son château de Neuschwanstein. Mais bon, avec les touristes que ça attire depuis, il rend au moins la richesse au peuple bavarois. Alors on ne rouspète pas ou plus. On peut le voir comme un artiste. Mais aujourd'hui, la vulgarité est en effet à la mode. Les pauvres ne crèvent plus à côté des calèches élégantes lme visage trempé dans les crottins des carrossiers, mais à côté des bagnoles 4x4 d'asociaux grossiers et incultes. C'est comme ce qui se passe en Pouilles maintenant: Un investisseur riche du nom de Briatore, avait dit: "Les riches ne veulent pas d'olivers, ni de nature ou de culture. Ils veulent des SPAS de Luxe et des yachts, il faut donc construire ça en Apulie. " Depuis des semaines on s'indigne à cause de ces mots en Pouilles. AU MOINS on s'indigne... Il a pourtant raison Briatore, avec son évaluation de ce qui est au goût de sa clientèle. Malheureusement. Le problème est que, il n'y a pas que les riches qui ont des goûts vulgaires. Nombre d'eux ont le sou justement, parce que les gens "moyens", voire les pauvres, raffolent de la vulgarité. Une Kim Kardashian a des bijoux qu'on peut lui voler, parce que ce qu'elle fait, plaît aux masses. Fini le temps quand que les auteurs de BD pouvaient vivre et nourrir une petite famille avec la création d'un album par an, publié dans Spirou ou Tintin, puis en livre cartonné. Aujourd'hui ils vivent dans la précarité absolue et nombre d'entre eux sortent même de La Maison des Artistes, en d'autres mots, pètent leur retraite, parce que les cotisations dépassent 3 fois les revenus. C'est aussi parce que le temps passé devant les émissions de télé-réalité est jugé mieux investi que celui qu'on passerait à lire un album. Je me juge heureuse que je puis faire la résistance avec vous, vous qui êtes lecteurs de Riverboat ou d'un autre de mes livres. Vous qui préférez passer votre demi-heure de détente avec John, Aldo et Mallie au lieu d'une connasse à la télé. Vous qui savez rêver.




lundi 26 septembre 2016

Release Party à la médiathèque de Bains-les-Bains

Vous avez déjà un rendez-vous le  samedi 15 octobre, à 17h00 ?

Annulez-le. parce que on vous attend à la médiathèque du Val Vôge à Bains-les-Bains pour la première officielle et mondiale de SENTIER SAUVAGE.

La soirée commencera avec une petite introduction de Madame Andrée Gornet, maire de Harsault. Ensuite je lirai à haute vois deux chapitres du livre en question.

Après sera servi le pot d'amitié et vous aurez l'occasion de vous faire dédicacer en direct le livre.

Ceux d'entre vous qui l'auront déjà en ce moment, - venez quand-même! Je me réjouis de vous retrouver tous! parlez en autour de vous ! emmenez vos amis et la famille!




jeudi 22 septembre 2016

Autant en apporte le vent d'automne

Après quelques dernirs jours de canicule, voici que l'automne nous arrive, avec ses airs frais et son soleil doux qui plonge le paysage dans une lumière dorée.

Rentrez vos récoltes, les potirons et la vigne!

La saison de la moissons apporte également le fruit final d'une longue labeur! Eh oui, le livre SENTIER SAUVAGE, le récit du pèlerinage Aldo Moro est paru!


Voici le book trailer:






206 pages, mais encore...
Je n'ai pu raconter qu'une partie de l'aventure. Raconter *vraiment* tout aurait demandé trois fois plus de pages. Néanmoins , c'est déjà un beau résumé que vous prendrez certes du plaisir à lire et relire.

 Le livre peut être commandé ici :

SENTIER SAUVAGE



samedi 3 septembre 2016

Qui sème la merde...

Voici ce qu’on m’avait remis à Maglie:



La fin de mon pèlerinage le 15 Novembre eut en effet eu lieu deux jours seulement  après les attentats de Paris. Mon “jour de gloire” fut sous l’ombre d’une grande tragédie.
Mais la vague de compassion de la part des Italiens était bouleversante. Ce petit cœur crocheté dans les couleurs françaises était un de leurs innombrables message de soutien. Je l’ai encore avec moi, je le prends en main et je sens toute la chaleur de ce jour là.
Si dans les lointaines Pouilles ont pleure sincèrement les victimes de Paris, me suis-je dit, il y a espoir dans ce monde de plus en plus froid.

Entre temps, le malheur a frappé l’Italie sous forme de ce terrible séisme. J’aurais espéré que le même message de solidarité et de condoléance qu’on m’avait jadis offert, retrouve maintenant au sens inverse, le chemin vers l’Italie.

Mais non. A la place de ça, il y a ce dessin dans Charlie Hebdo.Une grosse claque haineuse en plein dans la figure.

Je ne reproduirai pas le dessin en question ici. Mon blog a des impératifs de qualité minimum.

Vous pouvez aller le googler. En résumé, il représente un couple italien plein de sang et de blessures, ainsi qu’un tas de corps sous les décombrs et i l y est marqué: “lasagne, Penne tomate etc. Déshumanisation en faisant des victimes des plats italiens.
Depuis, je me tue à expliquer à mes amis italiens que ce n’est pas “la France” qui dit ça. Qu’un grand nombre de Français trouve ça aussi dégueulasse que moi.

Beaucoup comprennent, d’autre moins et certains se sont pris de haine et de colère envers tous les français.
Et toujours la même question désespérée :  “Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ? Nous avons pleuré avec vous lors de vos heures de douleur et vous nous retournez ça?”

Et je n’ai pas d’explication.

La satire, c’est s’en prendre aux forts, c’est l’irrespect du pouvoir, des institutions. C’est la critique d’une chose, d’une idée, d’un mouvement critiquable.
Mais, putain de bordel, qu'il y-t-il à critiquer chez des gens qui ne vous ont jamais fait le moindre mal, des gens comme toi et moi qui ont été écrasés entre les murs de leurs maisons ?

“la satire peut tout faire” m’a-t-on dit. La satire, oui. Mais là, ce n’est pas la satire. C’est du cynisme, c’est de la méchanceté.

Mais parlons-en des excuses. Faisons la liste des plus entendus:

La soi disante hypocrisie :

*Tiens, avant, vous étiez tous Charlie et plus maintenant?

Plait-il? Je ne savais pas qu’en disant "je suis Charlie" en janvier 2015 on signait un engagement comme quoi on ne critiquerait plus le journal pour au moins 100 ans.

Pour mémoire: “Je Suis Charlie” voulait dire: Je suis pour la liberté d’expression *même* si ce qui est exprimé c’est pourri comme c’est pas possible. JeSuisCharlie voulait dire: “Je ne suis pas d’accord qu’on assassine des personnes parce que’on aime pas ce qu’ils dessinent.” ça voulait aussi dire:" Je ne veux pas que des dessinateurs soient contraints à s’autocensurer, parce qu’il y a des menaces de mort ou parce que des arriérés brûlent des ambassades au moyen orient."

JeSuisCharlie ne veut PAS dire qu’on est obligé d’aimer ce qu’ils font.


* Ah, parce que offenser les musulmans c’est ok et les italiens pas ?

Une religion revendique de la visibilité et de l’influence sur notre vie quotidienne - il est normal qu’il y ait un retour sur ces revendications. Comme quoi se moquer d’une religion et de ses contenus fait partie du débat dans une société.
Les victimes du tremblement de terre n’entrent en rien dans cette catégorie. Des gens comme vous et moi qui n’ont rien demandé et qu’on piétine dans leur malheur.



Les thèses égoïstes

* Si t’aimes pas, t’achètes pas, tu lis pas.

Vous rigolez ? Coucou, c’est le 21 ème siècle qui parle !
Pas besoin d’acheter Charlie à l’ère de facebook et autres réseaux sociaux pour être confrontées avec ses dérives. Qu’on le veuille ou non. D’ailleurs le maire et la population de Amatrice ont été au courant seulement quelques heures après la publication. Comme quoi, on confronte des gens qui sont en deuil, assis dans des tentes à côté des ruines de leur vie avec ce dessin abject.

* Moi j’ai trouvé marrant.

Oh je sais qu’il y en a qui trouvent ça rigolo. Il y en a aussi qui se poilent à la vue des photos des chambres à gaz ou pour les quels une vidéo de décapitation signée Daesh, c’est la grosse rigolade.

Je sais que je quitte l’objectivité là, je le fais en toute conscience:
Franchement, si ça vous fait rire, il y a quelque chose qui tourne pas rond dans votre tête. Allez voir un psy, mais ne demandez pas à ce que votre perception malade soit vu comme un argument valide.

Je ne vous cache pas que ça me fait chier à un niveau stratosphérique qu’un dessin bâclé, niveau fanzine photocopié des années 1980 a été mis dans une position où il a pu créer un impact de souffrance aussi important.
 Et je sais bien que c’est pas Charlie qui va s’excuser. Il vont poster un “le dessin satirique expliqué aux cons”. Encore un. Si au moins ils le nomeraient “expliqué par des cons” ce coup-ci.

Ne nous y trompons pas: L’amitié franco-italienne a pris un sacré coup. Il faudra du temps pour réparer ça, pour soigner les plaies. Je suis effarée et je ne peux, pour le moment, que m’excuser en tant que résidente française et “fumettista”.


lundi 8 août 2016

La figue

En cette saison , il y a une année, je dégustais les figues mûres cueillies directement des arbres. En Italie.
En honneur de ce souvenir, je voulais absolument avoir des figuiers...chez moi.


Au début de l'année j'ai donc commandé deux figuiers chez Graines Baumaux, tout en prenant soin de choisir une variété adaptée pour le nord de la France. J'ai aussi pris deux Grenadiers, également en hommage aux grenadiers apuliens.

Je donne des noms à tous les arbres. Ces quatre "italiens" ont donc été baptisées Aldo et Noretta pour les deux figuiers et Fabrizio et Giulia pour les deux grenadiers.


Aldo et Noretta

Reste la problématique du climat vosgien. J'ai donc préféré de les planter d'abord dans des pots, afin de pouvoir les rentrer en cas de gel vraiment sévère.

D'ailleurs, Noretta a fait la gueule pendant un certain temps parce que je l'avais mise dehors en premier. Elle avait quelques nuits de gel assez incommodes à supporter pendant qu'Aldo était encore à l'abri à l'intérieur de la maison.
Elle avait donc longtemps du retard sur lui. Mais en cours de l'été, elle l'a rattrapé.

je ne m'attendais pas à avoir une récolte cette année, la première année. Et même plus tard... On dit que les figuiers au nord produisent des fruits, mais souvent, ceux-ci ne mûrissent pas, faute de chaleur suffisante. Tant pis, j'accepte ça. L'important c'est qu'ils soient là, qu'ils embellissent ma demeure.

Aldo avait fait une petite figue. Une. Pendant tout l'été ce fruit a grossi et il y a quelques jours, je constatais qu'il avait la couleur et la consistance d'une figue mûre..


Je l'ai donc cueilli - et surprise! Elle était succulente.
Petit cadeau tendre d'Aldo, Aldo le figuier et Aldo l'âme bien aimée. Aldo Moro qui adorait se balader entre les figuiers, les cueillant et les mangeant en famille et entre amis.

La nature immortelle nous aider a nouer et à garder les liens.




Et puis, il y a JUNA et les autres buissons de courgettes. Après ce jour maudit quand la grêle les a hachés, Ils se sont resaisis. Juna me gave de courgettes !
Lentement, ses feuilles deviennent un peu pâles. Elle est fatiguée. Elle va encore passer les nuits sous les étoiles filantes, assister à la fin de l'été  et puis quand ses feuilles se faneront pour de bon , elle ira au repos, redevenir terre.
 Je crois sincèrement que son esprit restera dans le jardin. ,Qu'il se réveillera le printemps prochain pour apporter sa force et sa vitalité à une nouvelle génération de plantes.




samedi 23 juillet 2016

Le temps des nuages

Nice, Würzburg (où habite une amie très, très proche) et maintenant Munich.
Tous petits, nous autres qui ne demandons qu'à vivre, à aimer et à être créatifs on se cherche une petite place dans ce monde désormais dominé par la violence.


Le jardin pousse. Juna et les autres plantes se sont remises de l'attaque de grêle il y a un mois. Je récolte des courgettes et des pâtissons à gogo. Merveilleuse leçon de la nature qui nous enseigne qu'il faut toujours se relever.

En haut du jardin, le "Giardino di Aldo", bien qu'encore qu'à ses débuts, a pris forme, lui aussi:



Il Giardino di Aldo

Le jardin d'Aldo émerveille déjà maintenant les promeneurs qui passent à ses côtés sur le sentier champêtre et cela me fait un grand plaisir. Je voudrais que ces quelques mètres carrés deviennent un petit sanctuaire où habite en permanence un peu de ce grand et doux amour qui m'a accompagné tout au long du pèlerinage. Un endroit où on devine le sourire d'Aldo et où, en pensée, on fait une petite caresse sur sa main.

SENTIER SAUVAGE - le carnet de voyage du pèlerinage verra le jour !
En effet, la collecte sur Ulule qui dure encore  pendant 5 jours a abouti ! un très grand MERCI à vous tous!
Alors comment les choses vont-elles continuer ? Je suis en train de créer la maquette de SENTIER SAUVAGE. Le texte est soumis à une deuxième relecture auprès de tiers compétents et m'est retourné bout par bout. Ces bouts sont incorpores dans la maquette.
C'est un travail très minutieux,car maintenant il ne faut plus faire d'erreur. 

Une fois la maquette prête, (un PDF) celle-ci est envoyé à l'imprimeur. 

Je pense que le livre fini sera disponible vers la mi-fin Septembre. La première officielle sera en octobre. Ceux d'entre vous qui auront le livre avec leur contrepartie, seront servis en priorité absolue, c'est à dire dès sa sortie d'imprimerie.

Je vous tiendrai au courant.

Et puis il aura ça, demain dimanche :



J'y  fus invitée à l'origine  et on avait convenu que je fasse une lecture en avant première d'un ou deux chapitres de SENTIER SAUVAGE.  A la demande, j'ai aussi envoyé des visuels de mon travail pour la com. 
Com, qui apparament, ne s'est jamais faite. Je n'ai reçu aucun flyer à diffuser. Plus tard, je découvre le visuel ci haut sur le Blog des Voivres de Bernard.

Aucune trace de mon intervention prévue. On y découvre juste le point 11h30 "lecture publique". Qui lira de quel titre?  Un ou plusieurs auteurs en "pochette surprise" -  dans l'anonymat total.
Ce qui est sûr, c'est que je n'en ferai pas partie.
Il y avait un temps ou certes,  j'aurai participé dans ces conditions là. Mais le pèlerinage m'a donné conscience que je vaux plus que ça.

Comme quoi demain, j'irai travailler au Giardino di Aldo et arracher quelques herbes au potager. Ensuite, c'est dessin: Il y a Riverboat Nr. 3 qui doit avancer!




mercredi 20 juillet 2016

Voyage au coeur de soi

Voyage au cœur de soi - le titre de notre stage promet!



Mais avant, Claire Munier et moi, avions voulu tester le tout sur nous-même et nous nous sommes donc données rendez-vous avec Béa, une amie de longue date de Claire, pour se retrouver près de  la Yourte de l'association Coeur de Yourte, aux Voivres.

Le matin, je bâtais Gamin, qui visiblement était très content de repartir "pour de vrai". Depuis notre retour d'Italie on avait déjà  fait des balades en forêt pour ramasser du bois et sommes même allé jusqu'à Bains-les-Bains pour faire des courses à l'Ecomarché. Mais ce coup ci, ce serait une vraie excursion, sans retour le même jour. On passerait deux nuits aux Voivres.

Gamin marchait comme sur des nuages, comme quoi, nous sommes arrivées aux Voivres en en rien de temps !

Une petite pause près de La Forge de Thunimont




Après la nuit passée dans la yourte nous partîmes sur les sentiers forestiers. Une ancienne carrière habitée par bien des esprits différents nous donna la chair de poule ! Un sanctuaire de la nature que l'homme a blessée mais qui a gardé toute sa force.




Ensuite nous nous rendions vers le marécage, attirées par sa beauté envoûtante. mais comme toujours, quand on suit le chant des sirènes ou des ondines, on risque de s'égarer.

Gamin fit un mauvais pas sur la passerelle de bois - et tomba dans le marécage. Un instant d'angoisse et de peur mais aussi de défi. Ensemble, nous arrivions à encourager l'âne à s'en sortir. Ce fut la grande émotion du jour.

Après, le ciel nous baigna d'une averse copieuse. Nous avancions au fond d'un ravin ou encore, un espace dense d'atmosphère et d'esprit nous accueila.

Le retour se fit sous une pluie battante.

Arrivées à la Yourte, nous mettions le feu au poêle et suspendions nos habits trempées. Déjà que ça allait mieux!
Bien au chaud, remplie d'émotions, de pensées et l'âme comme une mer en furie, nous nous mettions à dessiner.

Ensuite, nous interprétions nos oeuvres. A chaque regard, ils dévoilaient un autre aspect, une autre pensée. Mes pensées qui suivent ne sont donc que les pensées du moment et ne revendiquent aucune validité permanente ou définitive.




Claire revit la leçon que nous a donné le marécage. Les mains qui s'entre-aident, la pluie et les esprits de l'eau.



Béa, fortement touchée par la carrière illustre le passage. Des racines au ciel...


Quand à mi, j'avais les émotions en tornade avec des anciennes blessures qui émergeaient et en même temps l'aide de Claire et de Béa pour apaiser la douleur.



La pluie battait sur le toit de la Yourte, notre monde entier était placé sous le règne  l’élément de l'eau. (Qui lui règne l'émotion)

Le lendemain matin Gamin et moi repartîmes pour Harsault.

Une expérience très forte et  marquante. Une expérience qui continue à faire son oeuvre en nous. Une oeuvre bénéfique.

Nous sommes prêtes à vous faire partager cette expérience. Donc rendez-vous pour le stage du 20 Août pour votre voyage au cœur de vous-même.




lundi 27 juin 2016

SENTIER SAUVAGE

Il y a une année, exactement, je traversais encore la Ligurie avec Gamin. La grande Canicule arriva et je me souviens comment c'était dur : Non seulement pour trouver la place pour camper mais aussi pour trouver - sur cette place même une zone ombragée. Sous le soleil et dans la tente on était tout simplement cuit. Je fixais la couverture de survie avec des pinces à linge sur la tente, la face anti-chaleur vers l’extérieur. ça fonctionnait assez bien. Mais la couverture n'était pas assez grande et au bout de deux semaines d'usage intensif, partait en lambeaux.

Aujourd'hui, un an plus tard, j'ai tout, sauf trop chaud. Je viens d'ailleurs de faire le feu au poêle. Je repense à tout le vécu, à cette couverture de survie... Ce détail ne se trouve même pas dans le récit du voyage que je viens de terminer, il y a quelques semaines. Si j'avais voulu TOUT raconter, l'ouvrage aurait compris 600 pages et plus.

Déjà que les 200 pages que SENTIER SAUVAGE contient maintenant, ont fait hésiter la plus part des éditeurs, pourtant intéressés à priori.

Mais je ne voulais pas écourter encore plus.

SENTIER SAUVAGE est prêt à être édité et je voudrais qu'il sorte à la rentrée. En hiver 2017 ou plus loin, ce sera trop tard. Le tout sera trop éloigné.
Beaucoup d'éditeurs m’ont proposé la formule “Tu paies l’impression et la correction et nous on le vend et on te versera les miettes de notre bénéfice.” Enfin, grosso modo, c’est ça.

Je ne pense pas que cette approche rende justice à la signification et à la taille du projet. Si il faut tout financer soi même, je peux éditer par mes propres soins. Au moins je resterai maîtresse du projet.

Je me suis donc décidée de tenter une solution que beaucoup d’autres auteurs et artistes ont déjà fait avec succès, mais qui est une première pour moi: Le Crowd-Funding.

Voici le site du projet sur ULULE: https://fr.ulule.com/sentiersauvage/

Comme je disais, c'est une première. Et je me sens un peu décalée avec ça, mais bon. Il faut une solution, sinon ça ne va pas aller.

On a  donc 30 jours pour récolter ce qu’il faut. Si le but n'est pas atteint, toutes les contributions seront remboursés. Si le but est dépassé, ça fera du foin pour Gamin.

Alors voilà, les 30 jours qui viennent, je vais vous embêter avec ça ;-)
N’hésitez pas de faire tourner ce lien au max et d’en parler ! Merci !





Une page de SENTIER SAUVAGE



SENTIER SAUVAGE

Il y a une année, exactement, je traversais encore la Ligurie avec Gamin. La grande Canicule arriva et je me souviens comment c'était dur : Non seulement pour trouver la place pour camper mais aussi pour trouver - sur cette place même une zone ombragée. Sous le soleil et dans la tente on était tout simplement cuit. Je fixais la couverture de survie avec des pinces à linge sur la tente, la face anti-chaleur vers l’extérieur. ça fonctionnait assez bien. Mais la couverture n'était pas assez grande et au bout de deux semaines d'usage intensif, partait en lambeaux.

Aujourd'hui, un an plus tard, j'ai tout, sauf trop chaud. Je viens d'ailleurs de faire le feu au poêle. Je repense à tout le vécu, à cette couverture de survie... Ce détail ne se trouve même pas dans le récit du voyage que je viens de terminer, il y a quelques semaines. Si j'avais voulu TOUT raconter, l'ouvrage aurait compris 600 pages et plus.

Déjà que les 200 pages que SENTIER SAUVAGE contient maintenant, ont fait hésiter la plus part des éditeurs, pourtant intéressés à priori.

Mais je ne voulais pas écourter encore plus.

SENTIER SAUVAGE est prêt à être édité et je voudrais qu'il sorte à la rentrée. En hiver 2017 ou plus loin, ce sera trop tard. Le tout sera trop éloigné.
Beaucoup d'éditeurs m’ont proposé la formule “Tu paies l’impression et la correction et nous on le vend et on te versera les miettes de notre bénéfice.” Enfin, grosso modo, c’est ça.

Je ne pense pas que cette approche rende justice à la signification et à la taille du projet. Si il faut tout financer soi même, je peux éditer par mes propres soins. Au moins je resterai maîtresse du projet.

Je me suis donc décidée de tenter une solution que beaucoup d’autres auteurs et artistes ont déjà fait avec succès, mais qui est une première pour moi: Le Crowd-Funding.

Voici le site du projet sur ULULE: https://fr.ulule.com/sentiersauvage/

Comme je disais, c'est une première. Et je me sens un peu décalée avec ça, mais bon. Il faut une solution, sinon ça ne va pas aller.

On a  donc 30 jours pour récolter ce qu’il faut. Si le but n'est pas atteint, toutes les contributions seront remboursés. Si le but est dépassé, ça fera du foin pour Gamin.

Alors voilà, les 30 jours qui viennent, je vais vous embêter avec ça ;-)
N’hésitez pas de faire tourner ce lien au max et d’en parler ! Merci !





Une page de SENTIER SAUVAGE



mardi 14 juin 2016

La grisaille

Il pleut.
oui, il pleut et je ne vous dis rien de nouveau.

Il a aussi plu à Enghien les Bains, où s'est tenu le Festicart' 2016.

700 visiteurs, c'est un plus par rapport à l'an passé. Certains y voient déjà un signe que la course vers l'abîme a été stoppée.

Peut-être pour certains, mais pas pour tous.
L'illustration réaliste et semi-réaliste, les histoires d'aventure classiques, les épopées romantiques au sens le plus large, avec des chevaux, des décors sauvages et des héros qui se mouvent en plein air, c'est définitivement le passé.

Ce monde de la BD d'aventure (Western, Pseudo-Western, médiéval etc)  était toute ma passion dans les années 70. J'ai travaillé dur pour atteindre un niveau de dessin suffisant, un niveau qui me permettrait de faire partie de ceux qui créent ces rêves ...



Les années, les décennies ont passé. Et maintenant que ma technique est enfin mûre, le monde a changé et il manque les lecteurs-rêveurs prêts à s'embarquer dans les autres mondes.
ça reviendra peut-être un jour, mais probablement pas de mon vivant.

Les planches avec les histoires dessinés au trait détaillé encombrent ma maison, je ne sais plus où les mettre, parmi les factures d'EDF impayés et les relance de cotisations de la Maison des Artistes qui me demande des montants bien supérieurs à ce que je gagne.

Savoir que je ne suis pas seule n'aide pas vraiment. Selon un sondage réalisé lors du festival BD d'Angoulême, plus de 70% de créateurs de BD vivement maintenant dans la précarité.



Je ne vais pas, sur mes vieux jours, commencer à dessiner des Manga, ou les aventures de Sophie qui a des problèmes avec les mecs .
Je ne ferai pas des caricatures de tronches ;  ni des politiques, ni de Madame et Monsieur Lambda.

En un mot: Je ne vais pas changer la raison pour les quelles je dessine: L'évasion vers un autre monde.
RIVERBOAT continuera donc son voyage sur le Fiume Eterno, avec John et Aldo à Bord. sans oublier Mallie.


Vous qui savez encore rêver, vous qui êtes prêts à nous rejoindre à bord : N’hésitez pas de partager votre expérience ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser! Vous voulez savoir la marque de croquettes préférée de Mallie ? Vous voulez faire un bisou à Aldo, serrer la main à JFK, dire m**** à Scott Sweener - faites le !

"La BD, c'est un bout d'enfance qui essaye de ne pas mourir" avait dit quelqu'un. C'est valable pour Riverboat, à 100%








mardi 7 juin 2016

Grêle de merde

On peut dire qu'on a longtemps eu de la chance, à Harsault. Alors que Paris fut inondé et les Allemands grillées par la foudre (en plus des inondations) les divers "orages violents" annoncées pour Harsault se sont révélés comme étant plutôt des orages moyens.
Certes, la longue pluie incessante était agaçante.

Malgré tout, ça poussait dans mon jardin.
Les courgettes, les fraises, les fèves, tout en magnifique croissance et ce fut un plaisir d'aller au jardin chaque jour.

Aujourd'hui : encore un SMS d'AXA, du genre :  "Faites gaffe, y'a des orages".
Pareil Orange.fr avec leur "débranchez la Livebox" .

J'y croyais pas trop, mais bon.

Aujourd'hui, du coup, le ciel s'assombrit.
Bon, 'faut rentrer le linge.

Les premières gouttes tombent. Gamin est au pré du jardin. Il supportera ce petit coup de pluie.

En moins de quelques minutes, c'est le désastre. Une pluie d’apocalypse, des rafales de tempête et... de la grêle.
Gamin!
Je saute dans la voiture, pour avoir au moins un trajet fait plus vite.

Gamin est sur son padock, les pattes retirées sous le ventre. Il gémit quand je m'approche, comme un petit chaton. Je ne l'ai jamais entendu faire ces bruits auparavant. Je lui mets le licol et on sort. La pluie, la grêle nous mitraille. On voit rien, absolument rien.

Enfin, le box.
Il est à l'abri.

Peu après, l’apocalypse est terminée. Je retourne au jardin, pour chercher la voiture et voir les dégâts. C'est accablant.

Les potirons, les courgettes, les fraisiers. Troués, déchirés. Comme si un maniaque fou furieux les aurait arrachés puis jetés sur la terre pour ensuite les piétiner. Les jeunes tournesols, coupées, couchés.

Le vent a pris la chaise au jardin et l'a utilisée pour aplatir les petits chou-fleurs.  Histoire de s'assurer qu'ils soient bien fichus, au cas ou que la grêle n'aurait pas suffi.

Ben voilà. Je pleure. Mon travail de mois ruiné en quelques minutes.



L'inévitable photo de grêle. Le platicodon lui, fait parti des plants qui a tenu le coup...

samedi 21 mai 2016

Le jardin d'Aldo prend forme !

 Le futur chemin Aldo Moro est envahi par les ronces sans signe visible qu'il deviendra vraiment, un jour, ce chemin d'attraction et de lien avec Maglie, que nous visualisons.

Heureusement, il y a mon petit "Giardino di Aldo" dans le quel peuvent se canaliser les pulsations de créativité.  Il avance, à petits pas.

Hier, j'ai eu une rencontre avec des habitants de la Rue de Courte Roye. Madame m'a interrogé sur les sentinelles et je lui ai expliqué.  Elle m'a par la suite proposé de me servir dans sa grande réserve de pierres entassé au coin de la cabane sur leur terrain.
 "On est en train de faire des travaux, alors ça produit forcément des pierres orphelines. Vous pouvez en prendre tant que vous voulez pour votre projet".

Quelle chance et quelle générosité !
 J'étais vraiment à court de pierres. Et maintenant, je dispose d'une véritable petite "carrière" où se trouvent les plus belles pierres naturelles, typiquement lorraines. Il n'y a plus qu'à laisser libre cours à l'imagination !

 J'ai donc construit une troisième sentinelle:



Entre temps, la "statue" d'Aldo-en-olivier" avance, elle aussi: L'atelier Terma Stahldesign a fait la découpe de la figurine d'acier. Il faut encore la plateforme.
J'attends avec impatience la réception de la sculpture.

Avec elle, le Jardin d'Aldo aura son identité.



vendredi 29 avril 2016

Le éternels revenants.

Le monde des contes et de la fiction en général est peuplé d’archétypes.
Surtout les vilains représentent souvent une une facette basique du mal ou plusieurs en combiné.
Ils reviennent sous différentes formes, identités et déguisements sans changer dans leur essence :
La soif du pouvoir, l’avarie, l’absence de tout scrupule, voir même le goût du sadisme, le plaisir de faire mal.

Proespero Gallinari

Même si on peut rencontrer des personnages très complexes, qui ne sont pas entièrement bons, ni entièrement méchants, le principe des archétypes reste.

Comme mes héros sont inspirées de l’histoire, leurs adversaires le sont forcément aussi.

Au cours des aventures de John et Aldo, c’est tout un univers d’antagonistes qui reviennent en permanence, que ce soit dans “Les Contes de la Maison Blanche” ou “Riverboat”.

Sigrid Bogenfelde


Ces personnages apportent le suspense à l’histoire, bien entendu. Mais ils sont bien plus que ça.
Leur rôle est aussi d’être le miroir des héros.
Car on notera souvent que les antagonistes reflètent le caractère de ces derniers.
Parfois, John et Aldo doivent affronter des individus obscurs dont je suis probablement la seule à connaître la vraie identité.
N’aie crainte, cher lecteur, chère lectrice, cela ne t’empêchera pas de pouvoir suivre l’histoire.

Mario Moretti

Parfois, ces personnages ont un modèle historique concret ou représentent la cumulation de plusieurs personnalités.
 Parfois ils donnent aussi un visage à des forces plus élémentaires.

Andreotti

lundi 18 avril 2016

Un œuf! un œuf ! Pour un œuf c'est un œuf! - non, deux.

Ah, ça y est! Les poules se sont mises à pondre!
Ce matin, premier œuf trouvé dans la grange-poulaier. Joliment placé dans une panier rempli de paille.



Je ne sais pas qui l'a pondu, je pense que c'est Trick: Hier déjà, elle m'a parue agitée. Elle était seule dans la grange en train de papoter alors que Track et Tick étaient dehors.

Ce soir, un  deuxième œuf dans ce même panier. Là, je suppose que c'était Tick. Track, la poule noire venue un peu plus tard avait eu des problèmes à être acceptée, au début. Maintenant ça va, mais elle est toujours en peu en arrière avec l’évolution des choses.


La nature se réveille avec force. Dans le jardin, ça pousse et ce n'est pas l'herbe qui manque à Gamin.
La météo des Vallées présage deux beaux jours - il faudra profiter pour faire un maximum au jardin. Et après, on nous menace avec le retour du mauvais temps ; froid, neige, tout ce qui va avec.
Fichu mois d'Avril!




dimanche 10 avril 2016

Il faut se grouiller!

Eh oui!

Je voudrais avoir Riverboat Nr. 2 "la voix du siècle" prêt pour le salon du livre à Xertigny , qui se déroulera les 29.30 Avril et 1 Mai.

Il me reste une page et demi à faire. Ouf!
A l’origine je voyais Riverboat comme un projet de sérénité, qui se réalisera au fur et à mesure, sans contrainte de temps ou autre. Mais je vois qu'il n'est pas totalement évitable que se crée une pression.


Toujours est-il que Riverboat est une création qui me donne une grande satisfaction et le plaisir d'une créativité débridée.Il y a JFK, il y a Aldo Moro - et puis il y a ce monde sans limite aucune ou tout est possible. Riverboat rend visible le contenu de mes rêves. parfois très anciens, des rêves que j'ai fait il y a dix ans et plus.

Côté jardin, ça avance ! Il y a encore énormément à faire, mais cela commence peu à peu à prendre de l'allure. 



La terre a été labourée et hersée, maintenant, on aménage les lits. Au premier plan, Quincy, le cognassier.


Les buissons petits fruits, comme ici un framboisier, s'épanouissent.



Et en amont du potager, le parc de Gamin.

mercredi 6 avril 2016

Une Monnaie locale pour les Vosges ?

Avant l'Euro, il y avait les monnaies nationales, le franc, la Deutsche Mark, les Lire... et encore avant il y avait des monnaies encore plus fractionés, par Compté, par duché, par ville...

Est-ce rétrograde que de vouloir réintroduire une monnaie locale ?


Non, puisque de toute façon, ce serait une monnaie complémentaire. Il y aura toujours l'Euro pour s'acheter quelque chose sur le "grand marché".La monnaie locale ne remplace donc rien, mais ajoute un circuit économique local.

Admettons que vous m'achetez un dessin pour 50 unités de la monnaie locale. Je vais alors devoir dépenser ces 50 unités chez quelqu'un qui offre lui aussi ses produits dans cette monnaie : Du miel, du pain, un livre, un service...
Cela favorise le producteur qui justement, fait partie du circuit. 

En tout cas, je suis prenante. Dès que cette monnaie sera mise en place, on pourra acheter mes livres, BD et autres (aussi) en cette monnaie.

Bravo à tous les visionnaires qui ne cessent de s'investir dans les voies alternatives !

mardi 5 avril 2016

Les actes sont signés!

Voilà, A partir d'aujourd’hui je suis officiellement propriétaire de mon nouveau jardin, de ces 28 ares à la Courte Roye, qui abritent le parc pour Gamin, mon potager et le verger.

C'est un très grand jour.

J'ai bien entendu commencé depuis un certain temps déjà, de travailler sur la parcelle. On n'avait pas de temps à perdre, car le printemps n'attends pas. Les buissons fruitiers sont plantées, de même Le cognassier Quincy et Pruna, le Prunier.

Quincy a déjà beaucoup de bourgeons et des feuilles, Pruna ne fait que commencer à bourgeonner.

L'ail que j'ai planté pousse comme une petite armée avec des lances vertes dressées vers le ciel.


Ce jardin est pour moi un grand bonheur.

Un autre grand pas a été franchi: Celui de l'opération de Miamor. Il faut dire qu'on a attendu un peu longtemps. Et son fort surpoids n'a pas arrangé les choses. Comme quoi, on avait du faire venir la vétérinaire à domicile le soir même après l'intervention. Miamor allait très mal. Elle a reçu une piqûre qui lui a aidé, heureusement. Depuis elle s'est ressaisie.

Samedi on ira faire tirer les fils.









dimanche 3 avril 2016

Journée citoyenne

Notre maire, Andrée Gornet a appelée à la journée citoyenne, pour ce dimanche matin. Ce fut une première pour Harsault où, décidément souffle un vent plus frais que jadis.
 30 têtes ont répondu présent et nous nous sommes divisés en plusieurs équipes pour aller ramasser les ordures au bord de la route. 
Le ciel était clément. Quelques gouttelettes de pluie par ci, par là, pas plus. L'air était chaud et printanier ce qui rendait agréable la marche.

Nous avons trouvé des bouteilles, des canettes, des godasses pourris, des pneus et des plastiques à souhait. Et plein d'autres mochetés.
Le truc le plus dég que j'ai trouvé fut un sachet congélation rempli de chiasse.
Armés de gants, des sacs poubelle et de bonne humeur, on a eu raison d'une bonne partie des saloperies. Ce fut une expérience conviviale et très réussie.

La prochaine fois j’emmènerai Gamin avec moi, il pourra porter les sacs de poubelles pleins sur son bât.






Après, nous nous sommes réunis à la mairie pour un petit apéro : furent servis les colombes d'amitiés que la commune a reçu de nos amis apuliens. Ils ont convaincu même un féroce adversaire d'olives. La première colombe était dévorée en quelques minutes.