vendredi 3 août 2018

Jour 14 le dernier jour.

Samedi matin.

Serge m'avait annoncé qu'il viendrait au cours de l'après midi avec son camion pour nous rapatrier, Gamin et moi.
J’avais à peine fini de remballer mes affaires et de démonter la tente que vint Freddy, le  voyageur belge  avec son fils parrainé et me demanda si j'étais prête,
Eh oui, les fameuses ruines celtiques !

 On avait convenu la veille d'aller à leur recherche. Sur Internet j'avais trouvé un plan d'accès. Freddy nous embarqua dans son camping car et nous roulâmes jusqu'au cimetière. Ensuite, nous contiunâmes à pied. Moi, toujours la tablette à la main afin de suivre le tracé sur Google maps. Il fallait d'abord emprunter un petit sentier qui longeait le bord du bois chenu.


Quand nous arrivâmes à l'endroit où il fallut entrer dans la forêt, il n'y avait rien. Pas d'entrée, pas de sentier ; Il fallait donc passer à travers la broussaille. Dans la forêt, un terrain en ascension raide. Nous grimpions, évitant les branches, cherchant où mettre les pieds. Je commençais à avoir des doutes. Allions nous vraiment trouver quelque chose ?



Mais enfin, tout en haut, nous vîmes les premières pierres. Des blocs, tous couvert de mousse, qui formaient en effet les vestiges d'un ouvrage qui jadis, devait être impressionnant. Des murs, effondrées par endroits, avec des avalanches pétrifiées de pierres en aval.  Nous voilà donc arrivés.
La découverte de ce lieu exceptionnel ne pouvait se faire qu'à avec la plus grande précaution, en se tenant à chaque pas à un tronc d'arbre, à une branche, afin de ne pas chuter.


« Je ne comprends pas pourquoi on lasse un site aussi impressionnant à lui même » dit Freddy/
« Oui. Un petit sentier d'accès bien entretenu, quelques pancartes avec les informations dont on dispose – et voilà Domrémy aurait une attraction supplémentaire » répondis-je.

Le problème est que ce site n'entre pas dans le contexte Johannien – ou du moins, pas de la manière souhaitable.



Nous prenions notre temps pour laisser l'atmosphère de ce lieu enchanté faire so effet.
Freddy était tr-ès content et heureux de notre petite expédition.
C'est vrai qu'il fait bon de savoir qu'à côté de tous ces lieux touristiques léchés, préparées et prêt-à-visiter il existe encore quelque chose de sauvage, d'incompris, de caché.

Nous rentrions et firent nos adieux. Freddy reprit la route et moi, j'attendis au camping, ensemble avec Gamin,  l'arrivée de Serge.

Notre balade à Domrémy aura été riche. Plein de bonnes rencontres, de découvertes et de vécu. Une aventure qui marquera l'été et l'année.

Serge arriva, Gamin monta dans le camion et nous rentrions, fatigués, épuisées, mais heureux.




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