lundi 23 juillet 2018

Jour sept - Rozerotte

Jour 7

La journée commence avec un autre chemin qui n’existe plus. «  ben, c’est ce rond point qu’ils ont constrtuit » me dit une habitante qui me remplit mes gourdes. « c’est une grosse merde ce truc. Car comme ils ont supprimé le chemin qui passait derrière l’eglise, tous les tracteurs doivent faire des détours et passent devant notre nez »

Je n’ai donc guère le choix. Gamin et moi devons faire demi tour et comme très souvent, au lieu des beaux sentiers prévus par notre itiniéraire crée avec les cartes, nous nous retrouvons sur une départementale, assourdis par le vracarme des voitures et 40 tonnes qui dévalent à notre gauche.

Outre que le bruit et la pollution, ce qui me tracasse est que le goudron use les sabots de Gamin. Comme je disais, il avait été prévu de le ferrer avant le départ, mais vu qu' il manquait de la corne au sabot antérieur droit, ce ne fut pas possible d’y mettre les clous.
J’essaiais de diriger Gamin sur le bord herbeux de la route, mais tenace, il revint sur le goudron. Têtu comme une mule.

Enfin, nous pouvions quitter la départementale pour bifurquer sur un sentier qui nous mena en amont, dans la forêt.
 Un orage s’annonça. Il fallait couvrir les bagages et revêtir l’impérmeable.  Une fois sortis des bois, nous nous retrouvions sur les hauteurs d'une colline qui surplomba un vaste paysage vallonné. Avec tout au fond : Rozerotte. Comme le temps se gâtait vraiment, je décidaus d'y chercher notre camp. Les premiers essais et coup d'oeils n'étaient pas très prometteurs. Le village est charmant mais déjà trop urbain.

Je fermais les yeux et pensais fortement à Aldo. Il m'avait toujours guidé sur le pèlerinage italien, lui! Nous avancions ainsi vers la sortie du village. Je m'aprêtais à quitter Rozerotte. Tant pis, on tiendra bon et on essaye dans le patelin suivant. Ou on campe carrément en rase campagne. C'est alors que je vis une maison avec, sur la fassade, l'image d'une chouette.
La chouette et le symbole qui nous lie, Aldo et moi. Là où elle se manifeste, Aldo n'est pas loin pour me dire quelque chose. Je pris donc la décision d'aller demander à cette porte.
Ce fut tout de suite oui. Et ainsi, Gamin et moi campions sur le terrain du maire de Rozerotte. En bonus, il y avait une douche et un bon souper. Un accueil chaleureux et convivial. Que du bonheur!






6 commentaires:

  1. Tout est bien qui se termine bien. Pas de mauvaise rencontre cette fois ^^
    Bonne continuation. Bisous et caresses à Gamin.

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  2. Tu progresses par cette chaleur Diana? Fais attention que Gamin ne prenne pas un coup de soleil, car lui n'a pas de chapeau ! Courage et bise.

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    1. Ben, il en a pris un. mais bon, ça c'est bien terminé, quand même. A lire prochainement.

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  3. Après une journée de voyage çà fait du bien de rencontrer des gens accueillants
    Comment va la blessure de Gamin? Je vois le pansement sous la sangle

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