dimanche 29 juillet 2018

Jour huit - Les grands espaces

Nous quittions Offroicourt. Gamin avait bon pied et avançait bien. Il semblait s’être  bien reposé. Les sentiers devant  nous étaient magnifiques. Enfin une journée sans mauvaises surprises, sans cul de sacs  ni chemin qui se terminent dans les ronces. Nous pouvions progresser très aisément.


De plus en plus, le plus, le paysage devint vaste et ouvert. Des champs qui se perdaient à l'horizon, des vergers dont les arbres portaient lourd avec la récolte à  venir. De l'herbe sèche et brûlée, des sentiers poussiéreux. J'avais parfois l'impression de me retrouver en Toscane. Avec juste des Mirabelliers à la place des oliviers.
Et tout comme en Toscane, la marche matinale était très agréable, mais cela devenait vite insupportable vers midi. La chaleur alourdit les pas et rendait la respiration difficile. Les sens commençaient à vaciller. Les gorgées d'eau chaude de la gourde n'aidaient plus. 



Enfin nous arrivâmes à Dombasle-en-Xaintois. Un petit village composées de maisons très anciennes.
Des habitants m'offraient de camper sur leur verger, situé à 500 mètres à la sortie du village. "Il ya une vieille caravane stationnée là haut, vous pouvez dormir dedans, si vous voulez". ah, je n'aurai donc pas à monter la tente. parfait!

Le verger était clôturé et outre ladite caravane abritait deux chevaux du type Fjord. L'un d'eux montrait un syndrome du Headshaking avancé et sévère. Les symptômes étaient sans doute renforcées par la chaleur et la clarté.
J'attachais Gamin sur l'autre bout de terrain non clôturé et je m'installais dans la caravane. Un peu plus tard je redescendis au village pour apporter ma tablette et mon portable à mes hôtes, afin qu'ils mettent les appareil à la recharge, comme ils me l'avaient aimablement proposées.
je retournais vers le terrain, toujours en passant à côté du pauvre cheval qui balançait, comme une machine sa tête de haut en bas, sans interruption aucune.
Une heure plus tard, je redescendais au village pour récupérer mes appareils. A mon retour, une voiture s'arrêta. Le couple à bord se présentaient comme étant les propriétaires du beau domaine qui se trouvait entre mon verger hôte et le village. "Vous pouvez mettre vote âne sur notre parc, clôturé, en liberté, me proposèrent-ils.


Alors là, ce n'étais pas de refus ! Là où Gamin était maintenant, l'herbe n'était pas abondante. Donc, hop on déménage ! Non seulement Gamin avait maintenant nettement plus d'herbe, il reçut aussi des granulés et de l'orge mouillée.

On me proposa aussi de déménager sur leur terrain. Et même d'y rester la journée suivante. C'est vrai après tout qu'il était de temps de faire la journée de repos (au moins chaque 6ième jour)  Les propriétaires, Serge et sabine devaient partir et ne reviendraient que le lendemain soir. "On mangera alors ensemble", me dirent ils. Et "Bon, écoutez, vous pouvez loger dans notre maison pendant ce temps. Vous pourrez vous détendre et avez le feu vert pour vous servir dans le frigo."
J'en restais bouche bée. la caravane avait déjà été un luxe, mais elle s'était transformée en moins d'une heure en séjour 5 étoiles.




2 commentaires:

  1. Il y a toujours des rencontres inattendues, belles comme celle-ci. Il existe encore des personnes chaleureuses, c'est un plaisir de les rencontrer.
    Bonne continuation.

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  2. Là, c'est carrément le club " Med" pour Gamin et pour toi
    J'imagine que tu as du être surprise par l'accueil des gens :çà fait de suite oublier les fatigues de la route
    Après de telles rencontres on repart motivé à fond!

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