Cette légèreté d'être à pour effet que je suis plus indulgente envers moi-même. Je me pardonne mieux le fait que je n'arrive pas à assumer la progression de tous mes projets aussi rapidement que prévu. Ma To-Do Liste reste souvent qu'à moitié accomplie.
Mais je pense aussi souvent à Aldo . La mélancolie ternit alors les lumières du printemps. Je compte les jours depuis le 16 mars, depuis "qu'il est prisonnier" et je compte combien il lui restent de jours jusqu'au 9 mai, jour de sa mort. Il y a encore tout le mois d'Avril à passer...
Des pensées noires inutiles. Même si il me paraît certain que ces semaines de calvaire ont laissé leur empreinte dans le temps, que s'est crée une pesanteur que l'on peut ressentir chaque année quand se renouvelle la période respective, j'entends aussi, tout au fond de moi, Aldo qui me dit qu'il n'est plus prisonnier. Qu'il vaut mieux savourer le printemps, ensemble. Avec lui, avec les autres, avec tous les âtres proches, qu'ils soient visibles ou invisibles.
Des pensées noires inutiles. Même si il me paraît certain que ces semaines de calvaire ont laissé leur empreinte dans le temps, que s'est crée une pesanteur que l'on peut ressentir chaque année quand se renouvelle la période respective, j'entends aussi, tout au fond de moi, Aldo qui me dit qu'il n'est plus prisonnier. Qu'il vaut mieux savourer le printemps, ensemble. Avec lui, avec les autres, avec tous les âtres proches, qu'ils soient visibles ou invisibles.
Ce matin, je suis allée à l'étang des cailloux, avec Gamin. On a encore de l’entraînement à faire, avant d'être prêts pour "Deep Forest 5". Gamin maîtrise encore parfaitement son boulot d'âne de bât, mais tout comme moi; il doit se refaire les muscles, se libérer de la raideur de l'hiver.