Diana Kennedy, artiste-auteur située dans les Vosges.

samedi 1 juillet 2017

CBC1. 001 : Compte à rebours à commencé


Aujourd'hui dans une semaine je serai au ClallamBay Comicon!

Il est temps d'entamer le cycle de reportages sur l’événement. Donc à partir d'aujourd'hui, à chaque fois que le temps et la connexion internet me le permettront, je vous ferai part de l'actualité et de mes pensées autour de ce voyage d'exception, sur le quel je vous invite de m'accompagner en tant que lectrice, lecteur.
Pour mémoire, voici les dates:

  • Mercredi 5 Juillet, départ pour Bâle. J'y ferai les derniers préparatifs et logerai dans l'appartement de ma mère.
  • Jeudi 6 Juillet, décollage de l'avion à Bâle Mulhouse, vers 8h00 du matin. Après des escales prolongées à Francfort et Las Vegas, j'arriverai vers 23h45 à Seattle (heure locale)
  • Vendredi 7 Juillet : Ensemble avec Roberta Gregory, nous nous rendons à ClallamBay
  • samedi 8 Juillet : Premier jour du Comicon
  • Dimanche 9 Juillet : Deuxième jour du Comicon
  • Lundi 10 Juillet Retour avec Roberta vers Seattle
  • Mardi 11 Juillet décollage pour retour vers l'Europe.
Oui, c'est court. Un séjour plus long aurait aussi coûté plus cher. Déjà que le voyage tel qu'il est prévu maintenant, n'aurait pas pu être possible sans le grand élan d'aide et de solidarité de ma communauté (pour le billet d'avion) et celle de Donna (l' hébergement).

De toute façon, n'oublions pas : Ce ne sont pas des vacances. C'est la réalisation d'un défi : Celui de faire un saut, comme ça, en tant que artiste précaire, à un festival de BD qui se déroule  à l'autre bout du monde. Pour présenter aux Américains en direct les BD et dessins crées auprès d'un poêle vosgien.
C'est l'idée du "global village" vécu en direct.

Suis-je prête ? Oui et non...
Oui, parce que tout est réglé (du moins je l'espère). Non, parce que dans ma tête, je n'ai pas encore pu me libérer de l'ombre noire de Stains.
Je me sens toujours comme enfermée dans une caisse sombre. 


Mes pensées devraient être concentrées sur le voyage, mais ils restent assiégées par le souvenir, par les vagues d'angoisse et de peur.
Je parviens cependant lentement à me libérer...Grâce à l'aidée apporté, grâce à votre solidarité, je me suis retrouvée avec du nouveau matériel de dessin plus rapidement que durerait un vol en supersonique. Alors je dessine, et ça me fait un grand bien. Je dessine pour vivre, pour respirer, pour résister.

A demain, les amis !



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